Dans la guerre de succession à l'UMP, Bayrou choisit Fillon

Publié à 13h36, le 28 mai 2012 , Modifié à 13h52, le 28 mai 2012

Dans la guerre de succession à l'UMP, Bayrou choisit Fillon
François Bayrou s'est positionné en faveur de François Fillon (Reuters)

Pour le centriste François Bayrou, l'affrontement entre Jean-François Copé et François Fillon pour la tête de l'UMP est avant tout un choc des valeurs. Et dans ce combat, c'est la ligne Fillon qu'il choisit:

"Il y a une partie de la droite française, républicaine (...) avec qui, naturellement des gens comme moi peuvent travailler. C'est François Fillon, pour qui j'ai de l'estime, et ce n'est pas un secret de le dire."

  1. "C'est François Fillon [...] et ce n'est pas un secret de le dire."

    Sur franceinter.fr

    Invité de France Inter ce lundi 28 mai, François Bayrou a établi une nette différence entre, d'un côté, "une partie de la droite, républicaine, dont les idées et les valeurs" sont compatibles avec les siennes, et de l'autre une droite qui favorise des "sujets qui mettent le feu", plus proche selon lui des "Tea party" américains.

    Pour le leader du Modem, l'opposition entre François Fillon et Jean-François Copé va donc bien au-delà d'une guerre "des ambitions". Ce sont ces deux visions de la droite qui s'affrontent. Dans ce clivage, il a fait son choix:

    Il y a une partie de la droite française, républicaine, dont les idées et les valeurs sont absolument ouvertes, à mes yeux profondément justes et avec qui, naturellement des gens comme moi peuvent travailler.

    C'est François Fillon, pour qui j'ai de l'estime, et ce n'est pas un secret de le dire.

    Il décrit ensuite l'autre droite, celle qu'il rejette, sans toutefois citer le nom de Jean-François Copé:

    Et puis, il y a, depuis des années, une autre sensibilité qui est profondément différente.

    Cette sensibilité accepte qu'entrent dans le débat public des sujets de profondes divisions, de profonds antagonismes entre Français, des sujets qui mettent le feu parce que (ces représentants) estiment qu'électoralement, c'est plus payant.

    Et, ils voient dans la montée du FN la preuve de ce qu'il faut faire.

Du rab sur le Lab

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