Dans le Nord-Pas-de-Calais, les socialistes se disputent déjà pour les régionales

Publié à 18h57, le 25 février 2013 , Modifié à 18h57, le 25 février 2013

Dans le Nord-Pas-de-Calais, les socialistes se disputent déjà pour les régionales
Daniel Percheron, dans une vidéo diffusée par Weo (capture d'écran)

2014-2015, C'EST DEJA DEMAIN - Daniel Percheron, président socialiste de la région Nord-Pas-de-Calais, passera la main à partir de 2015, l'affaire est entendue.

Il le dit d'ailleurs lui-même bien volontiers :

Aux prochaines élections régionales, j'aurais 72 ans.

Donc, même si les papys peuvent faire de la résistance, je pense qu'il est de mon devoir d'assurer [...] la relève.

Qui lui succèdera ? C'est là que les affaires se corsent, et se teintent de règlement de comptes liés aux différentes affaires qui ont touché la fédération PS du Pas-de-Calais.

Jusqu'à présent, Pierre de Saintignon, fidèle de Martine Aubry s'il en est, premier adjoint de la maire de Lille et vice-président du Conseil régional, était donné largement favori. 

Oui mais voilà : dans une émission diffusée lundi 25 janvier sur la chaîne locale Weo, Daniel Percheron, qui est également l'ancien patron de la fédé PS du Pas-de-Calais, s'est laissé à quelques confidences.

Et a évoqué trois successeurs possibles ... parmi lesquels ne figure absolument pas ledit Pierre de Saintignon.

La région, a besoin d'un homme de 40 à 50 ans [...]

Je pense que si Patrick Kanner (né en 1957, ndlr) se présentait, je crois qu'il aurait d'énormes qualités pour le faire [...].

Si j'avais à dire, y-a-t'il aussi des hommes qualifiés, j'y verrrais aussi Rudy Elegest (53 ans cette année) intelligence même [...].

Puis il y a aussi des magiciens, [...] René Vandierendonck (né en 1951, ndlr).

Avec cette sortie, plus d'un an avant l'échéance - qui a d'ailleurs de fortes chances d'être décalée, pour éviter un embouteillage électoral en 2014 - Daniel Percheron réussit à se faire critiquer par tous les acteurs qu'il évoque ... ou presque.

De Patrick Kanner, l'un des adoubés, président du Conseil général du Nord, qui s'écrie qu'il n'est candidat à rien, au très aubryiste Gilles Pargneaux, patron de la puissante fédération socialiste du Nord, qui lui répond par communiqué et téléinterposés : 

Daniel Percheron a une attitude personnelle.

Le Lab tente les sous-titres : ainsi que le racontait L'Expressen décembre 2011, Daniel Percheron a très mal vécu la mise sous tutelle de la fédération PS du Pas-de-Calais par une certaine Martine Aubry, qui était alors la patronne du PS national.

Du rab sur le Lab

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