Des candidatures "clownesques" en Polynésie

Publié à 16h15, le 28 mai 2012 , Modifié à 16h15, le 28 mai 2012

Des candidatures "clownesques" en Polynésie
Un bureau de vote à Tahiti pour l'élection présidentielle (Maxppp).

Sur une surface équivalente à celle de l'Europe, dans l'océan Pacifique, et avec 227 bureaux votes dispersés sur trois circonscriptions, la Polynésie française vote aussi pour les élections législatives. Pas simple à organiser et pas simple pour les candidats de se faire connaître.

Lassés par les "querelles politiciennes", comme le rapporte Les nouvelles de Tahiti, des étudiants ont donc organisé à Tahiti un "speed dating politique" afin de mieux connaître les candidats. Mais après avoir pu parler avec les candidats, ils regrettent "des candidatures clownesques".

  1. Un des candidats "ne sait pas" ce qu'est un député

    Sur france24.com

    Pas simple de se faire connaître quand on est candidat en Polynésie française. Les bureaux de votes sont très dispersées et difficiles d'accès. 

    Une dizaine d’étudiants ont organisé un “speed dating législatif” afin de mieux connaître les prétendants à la députation. Dix-huit candidats ont répondu présent, et pendant 7 minutes devant des binômes d'étudiants qui avaient préparé des grilles d'évaluation, ils ont pu défendre leur candidature. 

    Mais, selon l'AFP, de nombreux candidats ont déçu les étudiants : 

    Pour la plupart, ils ne connaissent pas la loi sur l'autonomie de l'université, ni même le système LMD, qui est la base des études supérieures 

    ,a déclaré un étudiant en deuxième année de licence de droit, vice-président de l'UPF et organisateur du "speed dating".

    Les participants parlent de candidatures "clownesques". Parmi celles-là :

    • > un candidat a semblé avoir pour unique programme d'envoyer des "bisous d'amour"à tous ses électeurs, 
    • > un autre a demandé aux étudiants de le ramener chez lui à l'issue du speed dating car il n'a pas de voiture, 
    • > un troisième sortait de prison.

    A la question "Qu'est-ce qu'un député pour vous ?", un candidat a répondu avec une candeur désarmante: "Je ne sais pas", selon l'un des organisateurs.

     

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