Document - La lettre des six élus LR saisissant la justice après la parution du livre "Bienvenue Place Beauvau"

Publié à 11h43, le 27 mars 2017 , Modifié à 16h15, le 27 mars 2017

Document - La lettre des six élus LR saisissant la justice après la parution du livre "Bienvenue Place Beauvau"
Parmi les signataires de la lettre de saisine, le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau. © FRANK PERRY / AFP

La meilleure défense, c’est l’attaque. Alors que leur candidat à la présidentielle François Fillon est embourbé dans plusieurs affaires, les responsables Les Républicains allument un contre-feu. Six responsables LR ont ainsi saisi ce lundi 27 mars le procureur de Paris et le procureur national financier pour des "infractions" commises selon eux par l'exécutif et pointées du doigt par le livre Bienvenue Place Beauvau écrit par trois journalistes, dont deux du Canard enchaîné.

"Sa lecture révèle la commission d'un certain nombre de faits d'une particulière gravité qui seraient susceptibles de revêtir différentes qualifications pénales", estiment Bruno Retailleau et Christian Jacob, respectivement chefs de file des sénateurs et députés LR, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France et Luc Chatel, porte-parole de François Fillon, dans ce courrier obtenu par l’AFP et révélé  initialement par Le Figaro sur son site dimanche 26 mars.

"Conformément aux dispositions de l’article 40 alinéa 2 du Code de procédure pénale, nous vous demandons de donner aux présentes les suites que vous jugerez utiles", ajoutent les responsables LR.

 

Voici ce document :

 

  Lettre de Saisine - Bienvenue Place Beauvau by Julien Chabrout on Scribd

Les six élus ont aussi adressé un tableau de synthèse de ces infractions – 17 au total - "dont certaines pourraient relever de la juridiction du parquet national financier", écrivent-ils. Voilà le document : 

 

  Bienvenue Place Beauvau - Qualifications pénales évoquées par les élus LR by Julien Chabrout on Scribd

L’ouvrage Bienvenue place Beauvau a fait irruption dans la campagne présidentielle, jeudi 23 mars sur France 2, lorsque François Fillon a accusé  François Hollande d’être à la tête "d’un cabinet noir" orchestrant des fuites contre lui. Dans la foulée, l’un des journalistes auteurs du livre, Didier Hassoux, avait estimé que l’ouvrage était instrumentalisé par le candidat LR.

 

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