DPDA : retour sur une émission surréaliste

Publié à 06h20, le 12 avril 2012 , Modifié à 10h04, le 12 avril 2012

DPDA  : retour sur une émission surréaliste
Capture d'écran.

Non-débat, réponses contradictoires ou à côté de la plaque, pour notre blogueuse Delphine Dumont, l'émission Des paroles et des actes sur France 2 a été pour le moins étonnante.

  1. Des paroles et du tact

    Ce soir, cinq des dix candidats à la présidentielle ont été invités dans l'émission Des paroles et des actes. Pour la petite histoire, notons qu'il s'agissait de Nicolas Dupont-Aignan, Eva Joly, François Hollande, Marine Le Pen et Philippe Poutou.

    Je n'ai pas vraiment compris le concept de l'émission. Des journalistes étaient présents et posaient des questions plus ou moins pertinentes, on pouvait s'attendre à une véritable épreuve. Si épreuve il y a eu, ça n'a été que pour les téléspectateurs. Certains ont dû se tenir les côtes et souffrir de la mâchoire à force de rire, d'autres ont dû pleurer toutes les larmes de leur corps.

    L'émission était surréaliste. Aux questions des journalistes, chaque candidat répondait ce qu'il voulait même si c'était totalement à côté de la plaque. Il n'y a pas eu de débat, pas de contradiction, les participants ne faisaient que se succéder face à un jury involontairement complaisant.

    Je n'en retiens que des choses anecdotiques comme les lunettes d'Eva Joly, la capacité de Marine Le Pen à mélanger les choux et les carottes ou encore le talent de Philippe Poutou qui fait passer le parti trotskiste pour une sympathique troupe d'improvisation théâtrale.

    Oui, vraiment, c'était une émission bien étonnante. France 2 a fait preuve d'un très grand tact en veillant à ne surtout pas bousculer les candidats, on peut au moins lui reconnaître cela.

Du rab sur le Lab

PlusPlus