Droit de vote des étrangers : Harlem Désir va écrire à "tous les parlementaires"

Publié à 12h25, le 17 novembre 2012 , Modifié à 17h32, le 17 novembre 2012

Droit de vote des étrangers : Harlem Désir va écrire à "tous les parlementaires"
Harlem Désir au Congrès de Toulouse. (Maxppp)

EN CAMPAGNE – François Hollande l’a dit : il n’a pas renoncé au droit de vote des étrangers aux élections locales mais attend d’avoir une majorité pour le soumettre au Parlement. Pour atteindre cet objectif, Harlem Désir a annoncé qu’il allait "écrire à chaque parlementaire".

Eternel serpent de mer socialiste, le droit de vote des étrangers non-communautaires aux élections locales n’a pas été oublié par François Hollande. Face aux multiples pressions d’élus socialistes, l’exécutif attend d’avoir une majorité parlementaire sur la question, puisque l’hypothèse d’un référendum a été écartée par le chef de l’Etat lors de sa grande conférence de presse.

Dans son discours en tant que nouveau Premier secrétaire du Parti socialiste, samedi 17 novembre lors du Conseil national du parti, Harlem Désir s’est fait acclamé en déclarant qu’il se lançait sur ce sujet dans une campagne de conviction, rappelant l’engagement de campagne de François Hollande :

Je veux aussi que nous menions une bataille de convictions sur le droit de vote des étrangers aux élections locales.

C’est une bataille pour la fraternité, pour l’intégration, parce que nous croyons dans la force de la citoyenneté pour faire partager les valeurs communes de la République. Le Président veut tenir cet engagement, à nous de mener campagne pour y parvenir.

Et de poursuivre, annonçant son intention d’effectuer un travail de conviction auprès des parlementaires. De tous les parlementaires : 

Je vous annonce que j’écrirai en votre nom à chaque parlementaire de tous les partis républicains pour faire appel à la conscience de chacun et nous ferons campagne pour obtenir chaque vote qui manque à cette grande réforme.

Voici une visualisation des mots les plus utilisés par Harlem Désir dans son discours devant le Conseil national du Parti socialiste :

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