DSK ? "Connais pas" (ou presque)

Publié à 08h52, le 27 mars 2012 , Modifié à 11h37, le 27 mars 2012

DSK ? "Connais pas" (ou presque)
A Lille, lundi 26 mars, Dominique Strauss-Kahn a été inculpé dans l'affaire du Carlton (Reuters)

Lundi 26 mars dans la soirée, Dominique Strauss-Kahn a été mis en examen dans l'affaire du Carlton de Lille. Mot d'ordre à gauche, dans les matinales du lendemain ? Surtout, ne pas en parler. Seule à se distinguer ? Eva Joly.

  1. Au PS, on ne parle pas de DSK

    Sur europe1.fr

    Lundi 26 mars dans la soirée, Dominique Strauss-Kahn a été mis en examen dans l'affaire du Carlton de Lille. A gauche, la tendance est générale : surtout, ne pas parler de cette histoire.

    Au PS, d'abord :

    François Hollande, Martine Aubry, Pierre Moscovici : les huiles du PS, qui défilaient ce mardi 27 mars dans la matinée sur les matinales des radios et télé, étaient tous sur la même ligne :

    Europe1.fr rapporte la réaction du candidat du PS, François Hollande à l'antenne de France Bleu Nord :

    C'est une affaire privée, pénible mais sur laquelle je n'ai pas de jugement politiqueà formuler.

    Sur France Inter, mardi 27 mars, Martine Aubry lâche un "no comment" version "la page est tournée, laissons la justice faire son travail" ...

    ... un argument repris tel quel par Pierre Moscovici, le directeur de campagne de François Hollande, et ancien proche de DSK, interrogé par France Info :

    Chacun ressent de la tristesse pour le DSK au PS, maintenant c’est à la justice de faire son travail.

    Chacun voit que ça n’a rien à voir avec le Parti socialiste, mais je répète ma tristesse.

    Et chez EELV, alors ?

    Sur I>Télé mardi 27 mars, Vincent Placé botte en touche.

    Pas envie de faire de commentaire.

    Est-ce que c’est de la politique ? Pas sur … ça ne joue pas sur la campagne.

    Finalement, la seule à se distinguer, c'est Eva Joly se distingue. Invitée de Canal Plus, la candidate d'EELV procède à une vraie descente en règle de DSK :

    Comment est-ce possible que, lorsqu'on est patron du FMI, on ait pu réunir des suspicions graves de proxénétisme en bande organisée ? C'est gravissime [...].

    Le devoir d'exemplarité des hommes politiques est mis à mal et on peut se demander quand il avait le temps de s'occuper réellement du FMI quand on voit son emploi du temps avec les filles.

Du rab sur le Lab

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