Elle partait grande favorite, la droite a effectivement raflé les trois sièges remis en jeu ce 16 décembre à l'occasion du second tour des législatives partielles.
Et ces résultats amènent deux nouveaux parlementaires à l'Assemblée nationale : le primo député Sylvain Berrios et l'ancien député Elie Aboud. Patrick Devedjian, lui, conserve son siège.
>> Dans le Val-de-Marne, Henri Plagnol perd son mandat
Il avait vu son élection invalidée à cause du choix de son suppléant [déjà suppléant pour un sénateur, ce que le code électoral interdit]. Désormais sous l'étiquette UDI, Henri Plagnol était soutenu par l'UMP et avait obtenu 700 petites voix de plus que son adversaire au premier tour.
Sans soutien officiel de l'UMP, c'est bien le candidat dissident Sylvain Berrios - non candidat en juin - qui l'a emporté avec 53.4% des voix.
>> Dans les Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian réélu avec 60% des voix
Le député UMP a vu son élection invalidée pour les mêmes raisons qu'Henri Plagnol et avait failli être réélu dès le premier tour la semaine précédente.
Il entame désormais son neuvième mandat après avoir battu le chevènementiste Julien Landfriend. Ce dernier avait obtenu de très bons résultats en juin : il talonnait alors Patrick Devedjian de 191 voix.
>> Dans l'Hérault, le PS perd son siège
La députée socialiste Dolorès Roqué l'avait emporté à dix voix près en juin, ce qui lui avait valu un recours de son adversaire UMP Elie Aboud auprès du Conseil constitutionnel.
Au second tour de ce 16 décembre, la donne n'a pas été la même. Sans triangulaire avec le FN, UMP et PS se sont retrouvés face à face avec un candidat de droite largement en tête au premier tour (42.31% des voix contre 27.73% pour la socialiste).
Elie Aboud a finalement retrouvé le siège dont il disposait depuis 2007 avec 61.91% des voix.