"Elle s'appellerait Claudine Dupont, elle ne serait peut-être pas là"

Publié à 09h28, le 27 juillet 2012 , Modifié à 10h00, le 27 juillet 2012

"Elle s'appellerait Claudine Dupont, elle ne serait peut-être pas là"
Ségolène Royal et Najat Vallaud-Belkacem le 6 mai 2012 (Reuters)

"Najat doit accepter d'être là pour ça". Dans un portrait du Point paru le 26 juillet et consacré à Najat Vallaud-Belkcamen, Ségolène Royal revient sur l'ascension de sa protégée, celle à qui elle a confié le rôle de porte-parole pour la présidentielle de 2007, puis de nouveau pour la primaire socialiste de 2011.

Selon elle, la ministre des Droits des femmes doit "assumer son identité et en être fière" en acceptant son étiquette "diversité".

  1. "J'ai toujours voulu avoir de la diversité autour de moi"

    Sur Le Point

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    Elle s'appellerait Claudine Dupont, elle ne serait peut-être pas là. Elle doit assumer son identité et en être fière.

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    Dans un portrait de Najat Vallaud-Belkacem paru dans Le Point du 26 juillet, Ségolène Royal revient sur l'étiquette "diversité" souvent accolée à sa protégée. C'est elle qui l'a fait connaître au niveau national en la choisissant comme porte-parole pour la présidentielle de 2007, puis de nouveau en mars 2009 en vue de la primaire socialiste.

    L'actuelle ministre des Droits des femmes a donc passé plusieurs années à représenter l'ancienne candidate. Et selon cette dernière, "NVB" doit accepter son statut d'"icône de la diversité".

    Le Point raconte que Ségolène Royal reconnaît l'avoir promue "du fait de ses origines":

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    J'ai toujours voulu avoir des ouvriers, des exclus, des jeunes issus de la diversité autour de moi. (...)

    Najat doit accepter d'être là pour ça

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    Dans le même portrait, on peut lire que Najat Vallaud-Belkacem refuse d'être réduite à ses origines marocaines. Son antimodèle: Rachida Dati, qui aurait, selon elle, trop mis en avant son parcours. Et son attachée de presse de s'agacer:

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    Avec Najat, les portraits débutent souvent par: "Elle est née dans le Rif marocain et est arrivée en France à l'âge de 4 ans ..."

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    Toujours selon Le Point, Ségolène Royal se félicite d'avoir "lancé une génération politique, comme François Mitterrand". Parmi cette "génération", elle cite Najat Vallaud-Belkacem.

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