Emmanuel Macron croule sous les propositions de circonscription pour les législatives de 2017

Publié à 07h04, le 10 juillet 2015 , Modifié à 08h45, le 10 juillet 2015

Emmanuel Macron croule sous les propositions de circonscription pour les législatives de 2017
© JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

Voilà, la loi Macron, c’est fini. Et ce, après une troisième utilisation du 49-3 par le gouvernement devant un hémicycle en grande partie vide , fatigué de débattre de ce texte depuis de trèèèèèès longs mois déjà.

Et maintenant ? Que va faire Emmanuel Macron, maintenant qu’il a fait passer, tant bien que mal, le projet de loi sur la croissance qui porte son nom ? Beaucoup de socialistes pensent déjà à 2017 et l’imagine se présenter aux élections législatives. Ca tombe bien, lui aussi, qui n'a jamais affronté le suffrage universel, s’y verrait bien, à l’Assemblée nationale comme député.

En janvier 2014, celui qui était encore secrétaire général adjoint de l’Elysée y réfléchissait déjà sérieusement. Et plus l’échéance approche, plus il devrait crouler sous les propositions de parachutage. Euh… pardon, d’une circonscription gagnable. Ainsi, comme le notait déjà le Lab, le député PS Jean Glavany est prêt à lui céder sa circo des Hautes-Pyrénées. Pour prendre sa succession. Mais François Rebsamen, ministre du Travail, lui a également proposé un point de chute chez lui, en Côte-d’Or, affirme Le Parisien de ce vendredi 10 juillet.

Le député François Loncle l’imagine quant à lui tenter l’aventure électorale en Normandie. "C’est un espoir de la politique et il y a des circonscriptions gagnables en Normandie", explique au Parisien le député. Le quotidien évoque également des propositions dans la Somme ou encore le Val-de-Marne.

S’il décide d’affronter pour la première fois le verdict des urnes, il semble bien qu’Emmanuel Macron aura l’embarras du choix.

[BONUS TRACK] Portes ouvertes à Bercy

L’iconoclaste ministre de l’Economie, qui aime tout autant les médias que la philosophie, tente de changer la manière de faire à Bercy. Et veut se rapprocher des citoyens. Ainsi, rapporte le Parisien, "il invitera les Français qui le souhaitent à Bercy pour un échange direct sur la situation économique". Une sorte d’opération "portes ouvertes", "sans caméra", dans les couloirs du ministère. La date prévue : le 15 juillet. Et son entourage de prévenir :

 

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La règle, c’est premier arrivé, premier servi.

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