En campagne pour la primaire PS à Marseille, Marie-Arlette Carlotti estime que le meurtre d’Adrien Anigo "ressemble aux autres"

Publié à 08h40, le 06 septembre 2013 , Modifié à 08h40, le 06 septembre 2013

En campagne pour la primaire PS à Marseille, Marie-Arlette Carlotti estime que le meurtre d’Adrien Anigo "ressemble aux autres"
Marie-Arlette Carlotti. (Maxppp)

MUNICIPALES - Elle est clairement en campagne. Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l’exclusion, s’est fendue, jeudi 5 septembre, d’un communiqué de presse plutôt abscons, mais qui ne parle que de Marseille. Signé de la candidate. Non de la ministre.

Rebelote ce vendredi 6 septembre, sur RTL. Invitée de la matinale de la radio, la candidate à la primaire socialiste à Marseille pour les municipales de 2014 n’a parlé, une fois encore, que de la cité phocéenne, n’endossant à aucun moment son costume de membre du gouvernement.

La ministre a ainsi réagi au meurtre d’Adrien Anigo, le fils du directeur sportif de l’Olympique de Marseille, José Anigo, jeudi dans un nouveau règlement de compte, le comparant à celui d’un jeune étudiant début août. 

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Il ressemble particulièrement aux autres. Il n’y en a qu’un qui ne ressemble pas aux autres. C’est celui du pauvre jeune étudiant, Jérémy. Celui-là ne ressemblait pas aux autres. Il a attiré encore plus la colère.

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Et de poursuivre :

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Tous les autres (meurtres, ndlr), depuis le début de l’année, ce sont des gens qui sont fichés au grand banditisme ou au banditisme ou qui ont déjà été en prison, des gens connus des forces de police.

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Dans son communiqué de presse diffusé jeudi soir sur la situation chaotique à Marseille, Marie-Arlette Carlotti accordait un bon point au maire UMP Jean-Claude Gaudin qui, selon elle, "semble vouloir enfin faire de la sécurité une affaire sérieuse".

Et d’informer qu’elle a demandé "au Préfet de Région de mettre autour de la table tous les élus qui souhaitent mettre de côté leur appartenance partisane et véritablement trouver des solutions à ce fléau" car "il est temps de passer aux actes". 

Mi-août, la ministre se défendait, face aux critiques, de tout mélange des genres entre son costume de candidate et celui de ministre.

 

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