En croisade contre les radars automatiques, Marine Le Pen les compare à un impôt déguisé

Publié à 09h25, le 01 août 2014 , Modifié à 09h31, le 01 août 2014

En croisade contre les radars automatiques, Marine Le Pen les compare à un impôt déguisé
© Maxppp.

Le week-end s’annonce chargé sur les routes de France. Conséquence du traditionnel chassé-croisé entre juilletistes et aoûtiens. Interrogé sur ce sujet, ce vendredi 1er août sur RTL , Marine Le Pen en profite pour entonner son traditionnel couplet de défense des automobilistes. "La méthode qui consiste à taper systématiquement sur les automobilistes est la mauvaise méthode", peste la présidente du Front national, accusée par son interlocuteur de laxisme alors qu’elle-même ne cesse de taxer le gouvernement de "laxisme" .

Alors qu’elle s’était déjà positionnée contre les nouveaux radars et contre le permis à points, prônant une "sécurité routière moins punitive" , l’eurodéputée d’extrême droite va encore plus loin :

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Il faut supprimer les radars.

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Et de développer :

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Tous les Français savent que les radars ne sont pas là pour empêcher les accidents, ils sont là pour remplir les caisses de l’Etat.

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Car, selon la présidente frontiste, "les radars ne sont pas mis sur les routes accidentogènes" mais là "où ils rapportent le plus". Aussi compare-t-elle la présence de ces radars sur les routes de l’Hexagone à un impôt caché qui ne dit pas son nom :

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C’est un impôt supplémentaire. Et on habille ça par la lutte pour préserver des vies.

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Pourtant, les importants efforts des différents gouvernements depuis la présidence de Jacques Chirac pour lutter contre les morts sur les routes a porté ses fruits. En 1995, 8891 personnes avaient péri sur les routes . Un chiffre divisé par deux pour atteindre 3992 victimes en 2010, et 3250 en 2013 .

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