Encore une victoire pour Jean-Marie Le Pen : la suspension du congrès postal du FN confirmée par la cour d'appel de Versailles

Publié à 14h38, le 28 juillet 2015 , Modifié à 18h07, le 28 juillet 2015

Encore une victoire pour Jean-Marie Le Pen : la suspension du congrès postal du FN confirmée par la cour d'appel de Versailles
© AFP

ET 1, ET 2 ET 3-0 – Dans l'affaire Jean-Marie Le Pen vs. Front national, le "Menhir" mène désormais 3 à 0. Ce mardi 28 juillet, la cour d'appel de Versailles a confirmé la suspension du congrès postal du FN. Cette décision survient 20 jours après celle rendue par le tribunal de grande instance de Nanterre . Résultat : le parti de Marine Le Pen se voit contraint d'organiser une assemblée générale physique et non simplement par voie postale. 

Et Jean-Marie Le Pen reste jusqu'à nouvel ordre président d'honneur du parti qu'il a fondé, puisque la suppression de ce titre est l'objet principal de cette consultation es adhérents par le FN. 

Gilbert Collard a été l'un des premiers à réagir à la décision de la cour d'appel de Versailles. Le député RBM du Gard estime que Jean-Marie Le Pen est désormais un "président d'honneur mandaté par les juges".

Dans Les Échos , Florian Philippot fait quant à lui part de son étonnement. Il dit : 

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Nous sommes toujours circonspects de voir la justice soutenir à bout de bras un Jean-Marie Le Pen qui par ses propos gravissimes a mille fois mérité de perdre son titre

 

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"Cette décision n’entrave pas la procédure disciplinaire toujours en cours à l’encontre de Jean-Marie Le Pen", ajoute le n°2 du FN.

Contacté par le Lab, Bruno Gollnisch, l'un des plus proches soutiens de Jean-Marie Le Pen , se réjouit en revanche de cette "troisième décision de justice qui infirme l'opération de la présidente du Front national". Il ajoute :

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Il serait maintenant bon que tout le monde se mette autour d'une table et discute. Je préférerais qu'on enterre cette affaire et que Jean-Marie Le Pen reste président d'honneur. Cela n'a jamais empêché la direction du FN d'avancer.

 

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Évoquant également le "symbole" qu'est selon lui "Menhir", Bruno Gollnisch estime que "ceux qui en ont hérité devraient plutôt être mus par la reconnaissance".

La décision de la cour d'appel de Versailles semble en tout cas ravir plusieurs élus de gauche, comme le député PS Alexis Bachelay qui se moque du passé d'avocate de Marine Le Pen.

Ou encore la sénatrice EELV Esther Benbassa qui en profite pour glisser un jeu de mots pas du tout réchauffé :

Ou encore Frédéric Cuvillier, ancien secrétaire d'État chargé des Transports :

À droite, le député LR des Alpes-Maritimes Éric Ciotti a pour sa part moqué les "carences juridiques" de Marine Le Pen : 

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