Et revoilà Dominique de Villepin

Publié à 11h36, le 27 avril 2012 , Modifié à 11h36, le 27 avril 2012

Et revoilà Dominique de Villepin
Dominique de Villepin, photo MaxPPP

"La droite m'effraie, la gauche m'inquiète !", s'exclame l'ancien premier ministre dans une tribune publiée par Le Monde ce vendredi 27 avril, dans laquelle il donne sa lecture de la dernière semaine politique. Mais ne comptez pas sur lui pour autant pour donner des "consignes" de vote.

  1. "Le peuple français est pris en otage" par les électeurs du FN

    Sur lemonde.fr

    Donner sa lecture des événements politiques de la semaine, asséner de nouveaux coups de griffes à l'adresse de Nicolas Sarkozy, et prendre date pour la suite.

    Dominique de Villepin, qui n'est pas parvenu à se qualifier pour le premier tour de l'élection présidentielle, signe dans Le Monde daté du 28 avril, une tribune dans laquelle :

    Il critique vertement la "reductio ad Front National" du débat politique :

    "

    Le peuple français est pris en otage par six millions d'électeurs en colère.

    Les lignes rouges républicaines sont franchies une à une.

    C'est une route sans retour. La dérive électoraliste qui s'est engagée est un processus incontrôlable et sans fin.

    Une concession en entraînera toujours une autre. Un gage à l'extrémisme toujours un plus grand encore.

    Une digue rompue en fera céder une autre. Halte au feu !

    Je ne peux cautionner cette dérive.

    "

    Il se revendique vrai héritier du gaullisme :

    "

    C'est mon devoir de responsable politique d'assumer aujourd'hui l'exigence de mon héritage gaulliste en disant le poison mortel qui menace la droite : celui du reniement de ses valeurs, celui du sacrifice de ce qui fait notre identité.

    "

    Il promet de continuer à jouer un rôle actif dans la vie politique, sans donner de consigne de vote :

    "

    Je m'engagerai dans la voie du redressement de notre pays.

    "

Du rab sur le Lab

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