Européennes 2014 : le gouvernement et le PS divisés sur le mode de scrutin

Publié à 07h25, le 01 février 2013 , Modifié à 07h26, le 01 février 2013

Européennes 2014 : le gouvernement et le PS divisés sur le mode de scrutin
Manuel Valls et Harlem Désir. (Maxppp)

Quelle forme doivent prendre les prochaines élections européennes de 2014 ? L’exécutif va-t-il instaurer un scrutin de liste national, comme l’envisage François Hollande ou conserver un scrutin par listes régionales ? 

En cas de liste nationale, le PS envisage de placer en première position soit Harlem Désir, soit Ségolène Royal .

Mais rien n’est joué car des divergences existent sur la nature de ce futur scrutin. Selon l’Express , "un échange à cinq" a eu lieu, mardi 29 janvier, à ce sujet.

Etaient présents lors de cet échange :

> Jean-Marc Ayrault

> Harlem Désir

> Laurent Fabius

> Manuel Valls

> Bruno Le Roux

Deux camps s’affrontent. D’un côté, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, et Manuel Valls, ministre de l’Intérieur. Ces deux poids lourds du gouvernement ne sont pas franchement favorables à une liste nationale pour ce scrutin, craignant d’offrir à Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon "une tribune rêvée", dixit l’Express.

De l'autre côté, en revanche, Bruno le Roux, patron des députés socialistes qui s’était énervé contre le ministre de l’Intérieur après sa sortie sur la PMA , ainsi que le patron du PS, Harlem Désir, sont plutôt favorables à l’hypothèse d’une liste nationale.

Leurs arguments ? Cela tirerait le débat vers le haut et éviterait de placer "des tocards" dans les grandes régions, selon la formule d’un des cinq participants à la réunion, rapportée par l’Express

 

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