François Hollande confie à ses proches : "Les femmes m'auront coûté cher..."

Publié à 09h58, le 26 janvier 2014 , Modifié à 11h38, le 26 janvier 2014

François Hollande confie à ses proches : "Les femmes m'auront coûté cher..."
Valérie Trierweiler et François Hollande à l'Elysée, le 30 novembre 2013. (REUTERS/Lionel Bonaventure)

Le président de la République est décrit comme un homme avare de confidences sur sa vie privée. Selon le Journal du Dimanche, qui raconte ce 26 janvier les coulisses de la rupture présidentielle intervenue la veille, François Hollande s'est pourtant livré à un commentaire, en petit comité :

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Les femmes m'auront coûté cher...

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Façon de rappeler que, parmi les premières difficultés rencontrées par François Hollande à l'Elysée, se trouve en bonne place le tweet de Valérie Trierweiler soutenant Olivier Falorni contre Ségolène Royal ?

Ou bien trait d'humour concernant les "conséquences matérielles" de la séparation, déterminées la semaine dernière avec Valérie Trierweiler, au cours d'un déjeuner en tête à tête puis par échange de textos, comme le détaille dimache Le Parisien.

Un politique, cité par le Journal du Dimanche, se dit en tout cas bluffé par "le sang-froid" de François Hollande :

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Depuis la parution de Closer, François traite Valérie comme un "dossier"à régler froidement. Du moins en apparence...

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Valérie Trierweiler, compagne de longue date du président de la République, doit s'envoler dimanche pour un voyage caritatif en Inde, prévu de longue date.

Au cours de la quinzaine ayant suivi la parution du magazine Closer, elle avait multiplié les signes indiquant qu'elle souhaitait rester à l'Elysée.

Mais le président de la République en a décidé autrement, indiquant hier à l'AFP avoir "mis fin à la vie commune" qu'il partageait avec Valérie Trierweiler.

Dans Le Parisien, l'entourage de Valérie Trierweiler détaille :

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Leur relation s'est apaisée. Elle a admis avec tristesse que l'histoire était terminée, mais elle ne désirait pas cosigner le texte, elle a voulu qu'il assume sa décision seul.

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François Hollande y est de son côté présenté "sonné émotionnellement", accusant le coup.

Peu avant d'informer l'AFP de sa décision, le président de la République s'était entretenu avec le magazine Time, raconte le média américain (lien en anglais). Le président expliquait pourquoi il s'était refusé à parler de sa vie privée, malgré les sollicitations médiatiques :

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La vie privée est toujours, à certains moments, un défi. Cela doit être respecté. Dans ma propre situation je ne peux rien montrer...

Et je crois que maintenant, chacun comprend que, président ou pas, on est en droit d'avoir une vie privée.

Mais bien sûr, être Président crée des devoirs et des obligations.

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Du rab sur le Lab

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