François Lamy à propos de Jérôme Guedj: "il rêve secrètement d'être le candidat de la gauche du PS à la primaire de 2017"

Publié à 12h23, le 14 avril 2015 , Modifié à 12h27, le 14 avril 2015

François Lamy à propos de Jérôme Guedj: "il rêve secrètement d'être le candidat de la gauche du PS à la primaire de 2017"
© AFP

HE'S GOT A DREAM - C'est l'ancien ministre François Lamy qui le dit au détour d'un portrait de Libération ce 14 avril : le frondeur Jérôme Guedj aurait un "rêve secret", celui de prendre la tête de l'aile gauche du PS en vue de 2017, à la façon d'un Arnaud Montebourg cinq ans plus tôt :

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Guedj rêve secrètement d'être le candidat de la gauche du PS à la primaire de 2017.

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Il lui manquerait cependant "la capacité à bâtir une stratégie dans la durée". Les deux hommes se connaissent bien. Jérôme Guedj est le suppléant de François Lamy, il a pu le remplacer près de deux ans sur les bancs de l'Assemblée nationale lorsque son camarade est devenu ministre du gouvernement Ayrault.  Après son départ du ministère chargé de la Ville, Jérôme Guedj a dû céder sa place . Il s'était alors imposé comme l'une des figures des députés dits "frondeurs".

Autre déconvenue, bien plus lourde cette fois-ci, la perte pour le quadra de sa présidence de conseil général de l'Essonne fin mars. Jérôme Guedj attribue alors face caméra la défaite de la gauche dans tout le département à la politique menée par Manuel Valls.

Depuis, il s'active derrière la motion de l'aile gauche - intitulée "A gauche pour gagner" - en vue du congrès PS de juin. La place de premier signataire, et donc de candidat au poste de premier secrétaire du parti face à Jean-Christophe Cambadélis, ne lui a cependant pas été attribuée. C'est l'autre député frondeur, Christian Paul , qui a raflé la mise. Au grand dam de Jérôme Guedj selon l'Opinion qui rapporte ces propos peu flatteurs de l'ancien député à propos de Christian Paul :

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Il est le plus petit dénominateur commun, il a aussi un autre avantage, il ne prend pas la lumière, ce qui finalement arrange ceux qui ne pouvaient pas être sur la photo.

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Des propos rapidement démentis par Jérôme Guedj, évoquant une "invention de journaliste ".

Être candidat à l'occasion d'une primaire à gauche est en tout cas particulièrement incertain pour le frondeur, car rien ne dit que primaire il y aura. Les légitimistes y sont opposés, estimant que si François Hollande est en position de se représenter, il n'aura pas de rival. L'aile gauche y est favorable. Benoît Hamon a par exemple indiqué qu'on ne pouvait pas "abdiquer " le droit à une primaire.

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