Gérard Longuet assume ses propos sur les Français qui ont "des poils dans la main" (et persiste)

Publié à 09h16, le 22 décembre 2015 , Modifié à 09h17, le 22 décembre 2015

Gérard Longuet assume ses propos sur les Français qui ont "des poils dans la main" (et persiste)
Gérard Longuet. © JACQUES DEMARTHON / AFP

NO REGRET – Le problème du chômage, c’est quand même la fainéantise des Français. C'est bien connu. C’est en tout cas ce que semble penser Gérard Longuet, pour qui "nous avons des Français qui ont des poils dans la main" . Des propos que le sénateur LR ne regrette "pas du tout". Bien au contraire. Il les assume plus que jamais.

Invité de la matinale de Sud Radio ce mardi 22 décembre, et interrogé sur ses propos polémiques, l’ancien ministre maintient tout car "le Français est une langue précise". Et de persister :

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Il y a certains Français qui ont un poil dans la main et je reviens de trois mois de campagne régionale et j’ai rencontré des centaines d’employeurs, d’artisans, de commerçants qui me disent qu’ils n’arrivent pas à trouver de personnel par exemple dans la restauration.

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Pour Gérard Longuet donc, les Français (pas tous quand même) sont vraiment des feignasses qui posent beaucoup trop de conditions pour travailler alors que des jobs dispos, il y en a. "Quand vous posez pour principe que vous êtes prêts à travailler à condition que ce soit près de chez vous, aux horaires qui vous conviennent, jamais en portant des charges lourdes… il y a un problème", dit-il soulignant qu’il y a "350.000 emplois non pourvus" - chiffre invérifiable.

Et il ne lâche pas le morceau, le sénateur de Les Républicains. "Ayons l’honnêteté de reconnaître que tout le monde n’est pas motivé par le travail", renchérit-il encore insistant sur le fait que, selon lui, "le travail, c'est pas un droit, c'est un devoir".

Le 15 décembre, sur Public Sénat, Gérard Longuet avait jugé que les Français ne travaillaient pas assez et que certains avaient "des poils dans la main". "Il faut le savoir", ajoutait-il pas peu fier d’avoir révélé ce qui plombe l’économie française. Ou presque.

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