Gilles Boyer dément la création d'un nouveau parti centriste par les juppéistes

Publié à 09h08, le 10 mai 2017 , Modifié à 09h11, le 10 mai 2017

Gilles Boyer dément la création d'un nouveau parti centriste par les juppéistes
Gilles Boyer © AFP

Le bruit court, depuis l'élimination de François Fillon au premier tour de la présidentielle : outre les quelques élus LR tentés de passer chez En Marche ! - pardon, "La République en marche" -, certaines figures de la droite modérée seraient au travail pour la création d'un nouveau parti, ou tout du moins une entité en marge de Les Républicains. Et notamment les juppéistes, particulièrement opposés à la "radicalisation" de la ligne et de l'électorat de leur parti opérée sous le magistère de l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy. Chose que dément pourtant Gilles Boyer, bras droit d'Alain Juppé.

Sur RTL mercredi 10 mai, l'ancien directeur de campagne du maire de Bordeaux pour la primaire de la droite conteste ces informations :

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- Journaliste : Vous connaissez le NRCD ou pas ?



- Gilles Boyer : Ah non.



- Journaliste : Le 'nouveau rassemblement du centre et de la droite'...

- Gilles Boyer : [rire]



- Journaliste : ... que votre ami Édouard Philippe et son collègue de Valenciennes Laurent Degallaix est en train, dit-on, de créer. Un parti en marge de Les Républicains.



- Gilles Boyer : C'est faux. Je démens. Écoutez, dans le contexte que nous vivons, est-ce que vous pensez que c'est une bonne idée de créer un nouveau parti politique qui viendrait s'insérer entre Les Républicains, l'UDI et la majorité présidentielle en cours de constitution ? Est-ce que vous pensez que ça contribuerait à la clarification des choses ? Ce serait une erreur majeure.

"

Gilles Boyer infirme aussi l'information selon laquelle un groupe de juppéistes auraient prévu de se réunir dans la journée pour discuter d'un sujet similaire. Mais "il y a peut-être des choses qui se font sans moi", ajoute-t-il dans un sourire.

Celui qui se définissait comme le "bras gauche" d'Alain Juppé confirme en revanche autre chose : il sera bien candidat LR-UDI dans les Hauts-de-Seine pour les élections législatives de juin. Et comme son mentor, il montre une forme de bienveillance à l'égard d'Emmanuel Macron et de sa possible future majorité parlementaire, disant ne pas vouloir être dans l'opposition systématique mais être désireux de travailler en commun en fonction des textes de loi.

Ce qui n'est pas la ligne majoritaire au sein des instances de Les Républicains. Mais ça, les juppéistes en ont l'habitude...

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