Grèves : Pierre Laurent reproche au gouvernement d’organiser les débats sur la loi Travail pendant l’Euro 2016

Publié à 09h02, le 06 juin 2016 , Modifié à 09h02, le 06 juin 2016

Grèves : Pierre Laurent reproche au gouvernement d’organiser les débats sur la loi Travail pendant l’Euro 2016
Pierre Laurent. © Capture d'écran France 2.

Ils veulent montrer et afficher leur sérénité. Mais ils s’agitent beaucoup pour que ce ne soit pas suspect. Après François Hollande qui s’est dit persuadé que le mouvement social contre la loi travail n’allait pas perturber l’Euro 2016 de foot en France, c’est Manuel Valls son Premier ministre qui est monté au front pour tenter de rassurer l’Europe .

Car la mobilisation contre la loi El Khomri et les grèves se poursuivent et ne s'estompent pas, à quelques petits jours de l’ouverture du tournoi avec le match de l’équipe de France, vendredi 10 juin, contre la Roumanie. Fermement opposé à la loi Travail, le patron du PCF Pierre Laurent estime qu’il ne faut pas lier Euro et contestation sociale. Ou qu’il ne faut pas les opposer.

Invité des 4 Vérités, sur France 2, ce lundi 6 juin, Pierre Laurent a affirmé que "tant que la loi Travail est sur la table, il faut continuer les mobilisations". Euro ou pas donc. Surtout, le communiste estime que la balle est dans le camp du chef de l’Etat qui porte une responsabilité, selon lui, sur le calendrier actuel. Il dit :

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François Hollande a une manière très simple de régler le problème, il suspend le débat parlementaire. Il enlève la loi de l’ordre du jour du Parlement.

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Et de poursuivre, jugeant que François Hollande serait responsable des grèves qui pourraient perturber ce grand rendez-vous sportif que la France s'apprête à accueillir :

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C’est le gouvernement avec la présidence du Sénat qui ont fixé le débat parlementaire pendant l’Euro sur une loi massivement contestée. Ce sont eux qui sont responsables de cette situation. Il faut retirer le projet de loi de l’ordre du jour.

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"J’en ai assez de ce climat anxiogène. Laissons les gens faire la fête", ajoute encore le sénateur communiste qui souligne avec vigueur que "faire grève, ça n’empêche pas de regarder des matchs de foot". Bien au contraire même. Il enchaîne ainsi :

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Quand on fait grève dans une usine, on met la télé, on fait la fête, on organise des initiatives de solidarité. La grève ça peut être très festif et très convivial.

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Comme le football. CQFD ?

Du rab sur le Lab

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