Jean-François Copé: "L'heure n'est pas à dire qu'il faut revoter tout de suite"

Publié à 08h43, le 27 novembre 2012 , Modifié à 09h22, le 27 novembre 2012

Jean-François Copé: "L'heure n'est pas à dire qu'il faut revoter tout de suite"
(Reuters)

Dernier rebondissement en date dans la bataille à l'UMP : des "sources concordantes" ont fait savoir à l'AFP que Nicolas Sarkozy estimait qu'un nouveau vote serait préférable, tout en déconseillant à François Fillon d'aller en justice. Un avis soufflé lors du déjeuner avec son ancien Premier ministre le 26 novembre.

Ce 27 novembre sur France Info, Jean-François Copé s'est montré très clair : pour lui, c'est une mauvaise idée :

Lorsqu’en j’entends dire certains : "Est-ce qu’on ne devrait pas revoter ?" Mais non ! L’heure n’est pas - dans la passion du moment, dans l’amertume, dans le regret – de dire qu’il faut revoter tout de suite. Non ! Les militants veulent qu’on se remette au combat !

Il en explique ensuite la raison : une nouvelle campagne serait longue et désatreuse.

Statutairement parlant, ça veut dire repartir au minimum sur six mois de campagne interne.Est-ce que vous pensez que l’UMP peut encore se permettre de parler d’elle-même sur des querelles internes pendant six mois ?! (...)

Attention, la passion, l’amertume, la déception est parfois mauvaise conseillère. Donnons-nous quelques jours pour réfléchir à tout ça.

Jean-François Copé met ensuite en doute le fait que Nicolas Sarkozy ait bien fait le voeu d'un nouveau vote :

Ce sont des propos qu’on lui prête, je ne l’ai pas entendu le dire.

Avant Jean-François Copé, deux copéistes ont déjà indiqué qu'ils étaient en désaccord avec l'idée de Nicolas Sarkozy. Dans Mots Croisés le 26 novembre, Nadine Morano s'est ainsi exclamé :

Non, Sarkozy ne nous fera pas changer d’avis !

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