Jean-Louis Borloo se voit chef de l’opposition et relance le défi d'un débat public à Jean-Marc Ayrault

Publié à 09h28, le 02 avril 2013 , Modifié à 09h52, le 02 avril 2013

Jean-Louis Borloo se voit chef de l’opposition et relance le défi d'un débat public à Jean-Marc Ayrault
Jean-Louis Borloo. (Maxppp)

COUCOU L’UMP – En cas de dissolution, qu’il pronostique une nouvelle fois, Jean-Louis Borloo le garantit, ce mardi 2 avril sur Europe 1 : l’UDI est prête. Prête à gouverner avec "son allié UMP".

Précision : le patron de l’opposition, c’est lui, assure-t-il.

Je suis un chef de l’opposition, voire le leader de l’opposition, à la tête d’une formation politique.

Et c’est en tant que tel que le député centriste, ex-Premier ministrable de Nicolas Sarkozy, veut débattre personnellement, et publiquement, avec Jean-Marc Ayrault. Un débat qu’il demande sous forme de défi au chef du gouvernement :

Je demande à Jean-Marc Ayrault qu’on puisse, devant les Français, avec la presse, débattre de manière extrêmement précise des sujets dont on doit débattre.

On ne va pas le faire par émissions de radio interposées à trois jours d’intervalle.

Et de poursuivre, provocateur, ne voyant "pas de problème"à ce que le locataire de Matignon soit "aidé par son ministre des Finances, du Budget, de l’Emploi…" :

Pour qu’il ne soit pas inquiet, je vais lui envoyer les sujets à l’avance.

Je lui ai déjà écrit l’autre jour, il ne m’a pas répondu.

En toute fin d’interview, le président de l’UDI, également président du groupe homonyme à l’Assemblée nationale, relance son défi de manière plus précise encore :

Je demande à Jean-Marc Ayrault d’accepter un débat. On est en démocratie.

La semaine prochaine ou cette semaine, son heure sera la mienne, son jour sera le mien. Il a un emploi du temps très chargé.

Dans une démocratie, il est normal que le chef du gouvernement discute avec l’un des chefs de l’opposition de manière publique.

Le 9 janvier, dans le Figaro, Jean-Louis Borloo défiait déjà Jean-Marc Ayrault, l’appelant à "débattre publiquement". Une sortie restée sans suite. Et sans réponse de Matignon.

Ainsi disait-il alors au quotidien : 

Pourquoi Jean-Marc Ayrault s'obstine-t-il à prendre des mesures qui sont néfastes pour l'emploi ? Cela dépasse l'entendement.

Je l'interpelle pour en débattre publiquement avec lui.

 

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