Jean-Marc Ayrault est "bien sûr" intéressé par la présidence de l'Assemblée nationale

Publié à 09h07, le 31 août 2015 , Modifié à 14h55, le 31 août 2015

Jean-Marc Ayrault est "bien sûr" intéressé par la présidence de l'Assemblée nationale
© JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

CHAT PERCHÉ - Depuis son départ de Matignon en mars 2014, Jean-Marc Ayrault est redevenu député entre les députés. Ce retour à la normale ne s'est d'ailleurs pas passé sans un léger temps d'adaptation. Mais l'ancien maire de Nantes pourrait prochainement revenir dans la lumière. Il ne serait en effet pas contre le fait de prendre la présidence de l'Assemblée nationale au cas où Claude Bartolone serait élu président de la région Île-de-France au mois de décembre. 

Sur Europe 1 lundi 31 août, Jean-Marc Ayrault prend certes quelques précautions à l'évocation de ce scénario qui l'enverrait au "Perchoir", tout en faisant part d'un joli soutien populaire derrière sa candidature :

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Beaucoup me le disent, beaucoup me sollicitent, mais pour l'heure il s'agit de gagner les élections régionales.

 

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Et évidemment, il ne dirait pas non le cas échéant : 

 

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Bien sûr que cette fonction m'intéresse, comme tout ce qui pourrait me conduire à être utile pour le pays. Et moi je l'ai dit en partant de Matignon : je souhaite la réussite du gouvernement, je souhaite la réussite du président de la République pour le pays, et puis en même temps si à ma place je peux être utile, je suis toujours disponible.

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Député de Loire-Atlantique sans discontinuer de 1986 à 2012, puis de nouveau depuis son départ du gouvernement, Jean-Marc Ayrault a également présidé le groupe PS à l'Assemblée pendant 15 ans (1997-2012). Autant dire qu'il est familier des arcanes du Palais Bourbon. Sa candidature à la présidence de l'Assemblée a d'ailleurs reçu la bénédiction du patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, ce lundi sur Radio Classique :

 

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C'est une excellente idée [...]. C'est très bien. C'était un excellent Premier ministre et il n'y a aucune raison qu'on soit en désaccord là-dessus. Je vais vous dire une chose : je le soutiens ce matin.

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Reste donc à Claude Bartolone la tâche d'emporter la région face à Valérie Pécresse (LR), Pierre Laurent (PC), Wallerand de Saint-Just (FN) et Emmanuelle Cosse (EELV). Pour l'heure, "Barto" a déjà annoncé qu'il se mettrait "en retrait" de ses fonctions de président de l'Assemblée nationale et qu'il se ferait "remplacer" par les vice-présidents "lorsqu'on entrera dans le temps de la campagne". Ce qui ne devrait plus tarder.



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