L’anti-sarkozysme traverse les frontières

Publié à 14h10, le 22 février 2012 , Modifié à 15h16, le 22 février 2012

L’anti-sarkozysme traverse les frontières
Big Ben et le London Eye, Londres, le 06/04/2010 (Reuters).

Alors que François Hollande est toujours en tête des sondages, le journal anglais The Guardian s’est intéressé à l’avis des expatriés.

Au Royaume-Uni, ils sont plus de 100.000. Selon les propos recueillis par le quotidien britannique, l’anti-sarkozysme gagne aussi les français qui vivent à Londres.

  1. Déçus par Nicolas Sarkozy

    Sur The Guardian

    En reportage à South Kensington, quartier dans lequel se trouve une bonne partie de la communauté française à Londres, les journalistes du Guardian se sont interrogés sur les tendances électorales. Le rejet de Nicolas Sarkozy se fait dans les parties populaires et les parties aisées. Pourquoi ? Le pouvoir d’achat pose problème, selon Frank Toban, pâtissier installé à Londres :

    Je me suis installé ici parce que je suis mieux payé [qu’en France]. Et cela n’a pas changé.

    Sarkozy n’a pas non plus la côte chez les banquiers :

    Sarkozy nous a laissés tomber aussi, parce qu’il n’y a pas de stabilité financière et qu’il n’arrête pas de poser avec Angela Merkel en Europe.

    Selon Fata, un algérien installé à Londres, le problème vient également de la personnalité du Président-candidat :

    Le problème avec Sarkozy est qu’il est presque devenu comme un dirigeant du Moyen-Orient. Il est amoureux de sa propre personne et de son pouvoir.

  2. Un vivier électoral

    Sur Slate

    La part des expatriés à Londres représente une partie non négligeable des électeurs. 102.427 votants sont inscrits au Royaume-Uni. Cela représente 10% du total des expatriés inscrits sur les listes électorales. Parmi les célébrités françaises qui habitent de l’autre côté de la Manche, on trouve notamment le chanteur Renaud et l’essayiste Bernard-Henri Lévy. Ils auront l’occasion de voir François Hollande en visite le 29 février.

  3. Le Guardian s’était déjà intéressé à la politique française

    Sur le Lab

    C’était ce même journal qui avait rapporté les propos d’Hollande qui cherchait à rassurer les marchés anglais, en disant notamment :

    Il n’y a plus de communistes en France, ou pas beaucoup.

Du rab sur le Lab

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