L'UDI-Paris revoit ses ambitions à la baisse face au Modem et à l'UMP

Publié à 19h41, le 29 octobre 2013 , Modifié à 19h45, le 29 octobre 2013

L'UDI-Paris revoit ses ambitions à la baisse face au Modem et à l'UMP
Montage de photos Maxppp.

Le changement de ton est en tout cas spectaculaire. Dans un mail révélé par France 3 Paris-Ile de France, envoyé à ses militants le 28 octobre, que le Lab a pu consulter, Patrice Gassenbach, président de l'UDI-Paris très proche du candidat Christian Saint-Etienne, fait profil bas. 

Vis-a-vis du Modem, d'abord. Celui qui fustigeait "la faute stratégique" de Marielle de Sarnez en négociant directement avec NKM, et qui réclamait une primaire pour départager les candidats UDI et Modem, estime aujourd'hui que "l'étape du rapprochement est atteinte".

Lui qui réclamait entre 20 et 23 sièges à l'issue des municipales, revoit aussi ses ambitions à la baisse : 

Dans l’hypothèse la moins favorable, c’est 19 sièges qui doivent revenir à l’UDI et au MODEM.

L’UDI doit donc être en mesure d’obtenir 13 sièges au minimum dans le cadre de la reconduction de ceux de ses sortants qui ont fait un travail remarquable pour construire l’UDI et affirmer notre présence au Conseil de Paris.

L'UDI réclame donc 13 sièges sur 19 en cas de défaite en mars prochain. Soit deux tiers des places. Sauf que l'équipe de NKM, qui, sans vouloir se mêler des affaires centristes, voit tout de même la répartition des sièges d'un autre oeil.

Moitié-moitié, comme l'affirme au Lab un membre de l'équipe de NKM :

Il faut qu'ils se mettent d'accord entre eux. Nous on est pour qu'ils aient entre 6 et 8 sièges chacun. Il faut qu'ils soient à 50/50.

Dans les sondages, et c'est tout ce qu'on a pour l'instant, le Modem fait trois fois plus. Ils représentent très peu, l'UDI...

L'UDI va donc devoir revoir une nouvelle fois, ses ambitions à la baisse si elle espère intégrer les listes de NKM pour les prochains municipales. 

Du rab sur le Lab

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