OKLM, Marine Le Pen taxe Hollande de "vice-chancelier" d'Angela Merkel

Publié à 17h22, le 07 octobre 2015 , Modifié à 18h41, le 07 octobre 2015

OKLM, Marine Le Pen taxe Hollande de "vice-chancelier" d'Angela Merkel

Angela Merkel et François Hollande se sont exprimés ce mercredi 7 octobre devant les eurodéputés. Le président français a livré un plaidoyer en faveur de l'Union et pour plus d'Europe. Parmi les députés qui se sont  exprimés après les deux leaders : Marine Le Pen. La présidente du FN en a profité pour faire de la politique franco-française et critiqué le chef de l'État. 

Pour ce faire, la cheffe frontiste s'est d'abord adressée à Angela Merkel  :

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Merci Madame Merkel de venir avec votre vice-chancelier, administrateur de la province France. Monsieur le vice-chancelier, j'aurais aimé vous appeler président mais vous n'exercez pas.

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Et la pésidente du Front national de critiquer un président français qui "applaudit au geste irresponsable de Madame Merkel" d'accueillir les migrants. Puis "vous applaudissez" quand elle change de position, a-t-elle ajouté. Elle a dit :

 

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Vous donnez de la France une image désolante d'un pays à la dérive.

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S'adressant à Angela Merkel, elle a enchaîné :

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Je ne vous reconnais pas le droit madame la chancelière de disposer de nous dans une tentative absurde de domination allemande. Je suis la voix des Européens libres. Je suis la représentante du peuple français qui se détourne de vous.

 

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François Hollande n'a pas nommé Marine Le Pen dans son discours en réponse aux orateurs mais il a répondu fermement par une mise en garde contre "le retour aux nationalismes, populismes, extrémismes".  Il a déclaré

 

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La seule voie possible pour celles et ceux qui ne sont pas convaincus de l'Europe c'est de sortir de l'Europe (...), de l'euro, de Schengen, et même si vous pouvez, de sortir de la démocratie. Parfois en vous entendant je me pose la question: est-ce que vous voulez participer à un espace commun? Ce que j'appelle ici ce n'est pas l'abandon de la souveraineté, c'est la souveraineté. Et la souveraineté n'a rien à voir avec le souverainisme. 

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Un peu plus tôt, il avait cité François Mitterrand : "Mitterrand disait que le nationalisme, c'est la guerre. Son avertissement est toujours valable".  

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