La chute de la maison Mélenchon réjouit François Lamy

Publié à 16h06, le 19 juillet 2012 , Modifié à 16h31, le 19 juillet 2012

La chute de la maison Mélenchon réjouit François Lamy
Jean-Luc Mélenchon, le 24 juin 2012. (Maxppp)

FURIEUX - Le ministre délégué à la Ville a de lourds griefs à adresser à Jean-Luc Mélenchon, son ancien camarade au sein du Parti socialiste. Le courroux de ce très proche de Martine Aubry est abondamment cité par Le Nouvel Observateur de ce jeudi 19 juillet.
 

  1. "Il n'a pas gratté une voix à Marine Le Pen, pas une ! "

    Sur Le Nouvel Observateur

    C'est une très bonne chose qu'il ne soit pas à l'Assemblée nationale, il en aurait fait une tribune gouvernementale.

    Je ne vois pas pourquoi on aurait servi la soupe à quelqu'un dont le seul objectif est de nous casser en deux !

    Ce sont les propos de François Lamy, ministre délégué de la Ville, à l'égard de Jean-Luc Mélenchon, coprésident du bureau national du Parti de gauche, et ancien camarade socialiste de François Lamy dans l'Essonne.

    Le Nouvel Observateur relaye, dans son édition du 19 juillet, la colère du ministre, contre le candidat malheureux du Front de Gauche dans la 11è circonscription du Pas-de-Calais, qui, récemment, faisait partager son spleen aux lecteurs de son blog.

    Outre la joie de ne pas avoir à croiser Mélenchon à l’Assemblée, François Lamy accuse également l’ancien candidat à la présidentielle de susciter la mobilisation FN, contre sa personne :

    C'est le plus mauvais combattant contre le FN !

    Il n'a pas gratté une voix à Marine Le Pen à la présidentielle, pas une ! […]

    Il a braqué les gens [à Hénin-Beaumont] et mobilisé l’électorat frontiste.

    Ce très proche de Martine Aubry souffle également sur les braises de la relation tendue entre le Parti de gauche et le PCF. Citation du ministre à l’appui, l’Obsécrit en effet :

    Le PCF sait très bien que c’est le Parti de Gauche qui a fait capoter l’accord sur un candidat unique de la gauche dans les circonscriptions où existait un risque de second tour UMP-FN.

    [Edit] : Sur Twitter, une porte-parole du Parti de gauche, Raquel Garrido, réagit à son tour sèchement aux déclarations de François Lamy, et avertit le ministre de la Ville :
     

     

     

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