La déroute des vaticanistes

Publié à 21h15, le 13 mars 2013 , Modifié à 21h15, le 13 mars 2013

La déroute des vaticanistes
(Reuters)

L'Argentin Jorge Bergoglio a été élu mercredi à la surprise générale pape en remplacement de Benoît XVI. Notre éditorialiste Olivier Duhamel souligne à quel point l’élection du cardinal Bergoglio défie tous les pronostics. 

  1. Le cardinal que l’on n’avait pas vu venir

    Ils se sont trompés sur toute la ligne, les vaticanistes, papologues et autres spécialistes du catholicisme.

    Trompés la dernière heure : si le pape est élu dès le deuxième jour, c’est très probablement qu’il s’agit de l’Italien Angelo Scola.

    Trompés la dernière demi-journée : puisque la fumée de ce mercredi matin est noire, c’est qu’ils ne trancheront pas aujourd’hui.

    Trompés les jours précédents. Ce devait être l’Italien Scola, le plus puissant des Italiens. Ou le Brésilien Scherer, voulu par la Curie. Ou le Canadien Ouellet, médiatique à souhait. Ou alors un Etatsunien, O’Malley de Boston ou Dolan de New York. A moins d’oser le Ghanéen Turkson, ou le jeune Philippin Tagle. Sans oublier le Hongrois ou l’Autrichien… La liste fut longue des archi-favoris, favoris, possibles, outsiders. Mais relisez la PQR ou La Croix, regardez les paris sur les Bookmakers, presque personne n’a vu venir le jésuite argentin Jorge Mario Bergoglio.

    Echec pour les Vaticanistes. Succès pour la Sainte Eglise Romaine Apostolique : elle sait garder ses secrets et surprendre le monde. 

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