La mésaventure de Valérie Pécresse (et plusieurs de ses têtes de listes), empêchée de tracter par la police

Publié à 10h08, le 16 octobre 2015 , Modifié à 10h13, le 16 octobre 2015

La mésaventure de Valérie Pécresse (et plusieurs de ses têtes de listes), empêchée de tracter par la police
© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

VOS PAPIERS SVP ! - C’est un aléa de campagne pour le moins surprenant. Et dont Valérie Pécresse se serait vraisemblablement bien passée. Jeudi 15 octobre, la candidate LR à la présidence de la région Ile-de-France avait donné rendez-vous gare Saint-Lazare, dans le huitième arrondissement parisien, à plusieurs de ses têtes de listes pour une opération tractage. Rien de particulier jusque-là et rien d’anormal à voir des militants tracter devant une gare à l’orée d’une campagne électorale. 

Sauf que, comme le rapporte Le Parisien , Valérie Pécresse et sa team ont été rapidement empêchées de distribuer leurs tracts de campagne par… la police. Rapidement entourée par des policiers ainsi que par des agents de sécurité de la SNCF, la petite équipée composée notamment de Pierre-Yves Bournazel, Brigitte Kuster ou encore Philippe Goujon, a dû stopper nette toute action de tractage, faute, officiellement, d’avoir "sollicité une autorisation". Une drôle de mésaventure. Ballot. 

Ni une ni deux, le ton monte. Philippe Goujon, patron de la fédé parisienne de LR et maire du 15e arrondissement, peste auprès du Parisien et s’interroge sur une éventuelle volonté politique sous-jacente à cette décision :

"

Grotesque ! Une demi-douzaine de personnes mobilisées pour un simple tractage. On a même voulu contrôler mon identité… Je me demande qui a donné cet ordre en pleine campagne !

"

Fort mécontente, Valérie Pécresse a alors contacté directement Guillaume Pépy, le patron de la SNCF. Tout simplement. Mais trop tard. "Après une demi-heure de tergiversations, il était temps pour chacun de retourner à ses occupations", écrit Le Parisien.

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