La métaphore géopolitique de François Hollande sur le Tibet et la Corse

Publié à 07h55, le 30 avril 2013 , Modifié à 08h01, le 30 avril 2013

La métaphore géopolitique de François Hollande sur le Tibet et la Corse
François Hollande et le Premier ministre chinois Li Keqiang le 26 avril 2013 (Reuters)

INGÉRENCE - C'est un François Hollande satisfait de son voyage de deux jours en Chine que l'on peut lire ce 30 avril dans Le Canard enchaîné. Le chef de l'Etat pointe notamment les bonnes relations qu'il pense avoir réussi à rétablir avec les dirigeants chinois, montrant du doigt son prédécesseur.

L'hebdomadaire rapporte ainsi ces propos tenus à ses "visiteurs" :

On ne peut pas me reprocher de ne pas avoir tout fait pour que le voyage réussisse. Les plus hauts dirigeants chinois m'ont dit que les relations s'étaient détériorées sous Sarkozy.

Pour eux, c'était un homme imprévisible, à mi-chemin entre le caprice et la volonté de crise permanente.

Et de prendre en exemple la proposition de l'ancien président d'être le médiateur entre la Chine et le Tibet, sujet que François Hollande a assuré avoir abordé "de manière franche et respectueuse" avec le président chinois lors de leur rencontre mais à propos duquel il a préféré ne pas s'étaler publiquement.

François Hollande a en revanche son avis sur la proposition de médiation de Nicolas Sarkozy. Et glisse cette comparaison avec la situation France/Corse :

C'est comme si le président chinois se proposait pour effectuer une telle mission entre la France et la Corse !

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