La présidence de l’Eurogroupe échappe à la France et revient aux Pays Bas

Publié à 13h07, le 11 janvier 2013 , Modifié à 13h20, le 11 janvier 2013

La présidence de l’Eurogroupe échappe à la France et revient aux Pays Bas
(Reuters)

CHAISES MUSICALES – Ce ne sera donc pas lui. Le nom de Pierre Moscovici avait été évoqué pour ce poste, mais le futur patron de l’Eurogroupe ne sera finalement pas français. Mais néerlandais : la nomination de Jeroen Dijsseelbloem  devrait être officialisée le 21 janvier, rapporte le Figaro économie du 11 janvier.

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La candidature des Pays-Bas a été jugée plus crédible que celle de la France.

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Le 4 décembre, le Financial Times Deutschland titrait : "Le ministre des Finances français devrait succéder à Jean-Claude Junker." Mais trois jours plus tard, Pierre Moscovici a  fait savoir qu’il n’avait pas fait acte de candidature.

La France aurait tout de même droit à "une compensation" :  en effet, c’est une française qui pourrait prendre la tête du futur Conseil de supervision bancaire de la Banque centrale européenne, si l’on en croit les propos récents de Jean-Claude Junker :

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Je suis tout à fait pour qu’on ait un représentant féminin dans la zone euro concernant le mécanisme de surveillance [des banques de la BCE], ce sera fait,et cette personne sera française.

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Le Figaro indique qu’un "accord informel aurait été scellé entre les Etats" pour placer à ce poste clé – qui verra le jour en 2013 – la française Danièle Nouy, actuellement secrétaire générale de l’Autorité de contrôle prudentiel de la Banque de France. Pour l’heure, Paris reste très prudent : le poste n’est pas créé, et la nomination de Danièle Nouy doit encore reccueillir la validation unanime des 27 Etats membres et l’aval du Parlement Européen.
 

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