Lamy : "On n'est pas des éléphants dans un magasin de porcelaine"

Publié à 07h17, le 22 mai 2012 , Modifié à 07h55, le 22 mai 2012

Lamy : "On n'est pas des éléphants dans un magasin de porcelaine"
François Lamy au siège du Parti socialiste, le 9 mai dernier (Reuters).

"Je ne crois pas à la rupture. On va regarder ce qui existe et prendre le temps de la concertation." Le ministre délégué chargé de la ville, François Lamy, a brossé hier les premiers traits de son action gouvernementale.

L'ancien bras-droit de Martine Aubry en profite au passage pour critiquer la politique d'urgence de Nicolas Sarkozy, "peu compatible avec la politique de la ville" selon lui.

  1. Lamy : "Je ne pense pas qu'on puisse se satisfaire de ce genre de pratiques"

    Sur afp.com

    Il faut qu'on prenne en mains tous les dossiers, qu'on regarde opération par opération où l'on en est, avant de se prononcer.

    On n'arrive pas sur des dossiers comme celui-là comme des éléphants dans des magasins de porcelaine.

    François Lamy a esquissé lundi 21 mai son action gouvernementale. L'AFP rapporte son souhait de "réaliser une évaluation" du premier Plan national de rénovation urbaine (PNRU1), dont l'échéance est prévue pour 2013, avant de se prononcer sur un PNRU2, promis par le précédent gouvernement.

    Ancien bras-droit de Martine Aubry, François Lamy a expliqué vouloir étudier posément la situation, loin des coups médiatiques du gouvernement précédent :

    Je ne crois pas à la rupture.

    On va regarder ce qui existe et prendre le temps de la concertation, pour voir ce qui marche et ce qui marche moins bien, avant de faire des choix.

    La politique de la ville a été marquée ces dernières années par une série de coups médiatiques. Or je ne pense pas qu'on puisse se satisfaire de ce genre de pratiques.

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