Le gros coup de gueule d'Alain Juppé contre "les chantres du déclinisme"

Publié à 10h45, le 11 octobre 2015 , Modifié à 17h17, le 11 octobre 2015

Le gros coup de gueule d'Alain Juppé contre "les chantres du déclinisme"
© AFP

PAS CONTENT - "Piquer une bonne colère est parfois salutaire". Alain Juppé est tout colère en ce 10 octobre. Contre à peu près tout. Dans un post de blog intitulé "Faisons-nous confiance", l'ancien Premier ministre s'en prend aux déclinistes en tous genres et au système médiatique via une anaphore. 

"Aujourd’hui les raisons d’être en colère ne manquent pas !" débute-t-il avant de s'en prendre à la vulgarité politique, avec en toile de fond l'insulte de NKM envers les climato-sceptiques traités de "connards". Il écrit :

"

Contre l’abaissement du débat public, la course à la vulgarité, la recherche du bon mot, ou mieux encore du gros mot qui fera la une des médias … et en même temps nourrira la dérision quotidienne que ces mêmes médias entretiennent avec délectation au détriment des hommes politiques.

"

Puis, de s'en prendre aux déclinistes dont il avait déjà jugé une semaine plus tôt que les écrits étaient des "catastrophes". Il écrit :

"

Contre le nouveau 'politiquement correct' que nous serinent à longueur de bavardages télévisés les chantres du déclinisme, les nostalgiques d’un prétendu  'âge d’or', les Cassandre qui annoncent l’effondrement de la civilisation occidentale.

"

Avant de s'en prendre au Front national, jamais cité dans son texte :

"

Contre les partis qui jouent sur les peurs des Français et dessinent le visage d’une France ratatinée dans ses égoïsmes, frileuse devant le monde global, barricadée dans d’illusoires frontières nationales, prête à jeter aux orties l’union construite si patiemment avec nos voisins européens.

"

Dans la suite de son texte, il s'en prend aux "falsificateurs" présents sur les réseaux sociaux, à la "sottise qui inspire la caricature d’une France de race blanche" (coucou Nadine Morano) ou enfin à "l’arrogance des bien-pensants".

Il conclut son texte par un : "Voilà, j’avais envie de vous dire tout cela. Naturellement, on se calme". C'était le coup de gueule du samedi, par Alain Juppé.  





À LIRE SUR LE LAB :

VIDÉOS - "Oublier" le nom de François Hollande, ou le gimmick bien rôdé d'Alain Juppé

Propositions économiques : Alain Juppé réplique du tac au tac à l’interview de Nicolas Sarkozy aux Echos

Alain Juppé n'ira plus aux déjeuners d'anciens Premiers ministres autour de Nicolas Sarkozy

Du rab sur le Lab

PlusPlus