Le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis présente ses "excuses" aux Français après l'abandon de la déchéance de nationalité

Publié à 12h36, le 30 mars 2016 , Modifié à 13h05, le 30 mars 2016

Le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis présente ses "excuses" aux Français après l'abandon de la déchéance de nationalité
© DOMINIQUE FAGET / AFP

TOUTES NOS EXCUSES - François Hollande a finalement renoncé à réunir le Congrès à Versailles pour sa révision constitutionnelle. Exit donc la déchéance de nationalité pour tous, la constitutionnalisation de l'état d'urgence et la réforme du Conseil supérieur de la magistrature . Le chef de l'Etat a accusé une partie de la droite, "hostile à toute révision constitutionnelle". 

Dans un point presse au siège du PS, le Premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis a, présenté les "excuses" de la majorité aux Français. Il dit : 

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Nous présentons nos excuses aux Français.Nous n'avons pas convaincu la droite en général et la droite sénatoriale en particulier, de rentrer dans l'union nationale pour renforcer notre droit dans la lutte contre le terrorisme. 

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Après avoir expliqué les difficultés pour obtenir un consensus sur la déchéance de nationalité entre l'Assemblée nationale et le Sénat, Jean-Christophe Cambadélis a accusé "la droite sénatoriale" d'avoir "choisi un autre cheminement" : 

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Nous estimions que l’unité nationale contre le terrorisme était prioritaire à toute autre considération [...] La droite sénatoriale pouvait en rester là (au compromis voté à l'Assemblée, ne comportant plus, à la demande du PS, la mention de la binationalité). Elle a choisi un autre cheminement rendant impossible l’accord des deux assemblées. Mieux, par la voie de deux responsables des Républicains, elle a refusé de voter simplement l’article 1. Les Français ne peuvent qu’être consternés par ce triste spectacle d’une représentation parlementaire. 

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Jean-Christophe Cambadélis aurait-il perdu la mémoire tout d'un coup ? Dans cette allocution au siège du PS, il a totalement oublié que la gauche s'était déchirée sur la déchéance de nationalité. Il a aussi perdu à l'esprit que cette même mesure avait provoqué le départ de l'ex-ministre de la Justice Christiane Taubira

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