François Hollande fait aussi un bide au cinéma

Publié à 16h42, le 19 juin 2013 , Modifié à 18h35, le 19 juin 2013

François Hollande fait aussi un bide au cinéma
François Hollande à l'Elysée - décembre 2012 (Reuters)

QUAND ÇA VEUT PAS - François Hollande n'attire pas plus les foules au cinéma que devant la petite lucarne. Après le bide des audiences de Capital dimanche, L'Opinion donne ce mercredi le faible nombre d'entrées pour le film Le Pouvoir, sorti le 15 mai.

Après "un bon démarrage qui s’est écroulé très vite", le documentaire de Patrick Rotman n'a été vu, en cinq semaines, que par "un peu plus de 26.000 spectateurs", dans plus de 200 salles, indique un responsable du distributeur RezoFilms à L'Opinion (article payant).

Selon les chiffres détaillés que Le Lab a pu consulter, les entrées sont passées de 14.680 la première semaine à 1.602, la quatrième.

A titre de comparaison, la fiction sur Nicolas Sarkozy, "La Conquête" de Xavier Durringer, sortie également en mai (2011) avait totalisé plus de 670.000 entrées sur les cinq premières semaines d'exploitation selon  CBO-Box Office.

Mais un documentaire conçu pour "montrer ce qu'est le métier de Président" et une fiction biographique revisitant la conquête du pouvoir de Nicolas Sarkozy - interprété par Denis Podalydès - ne peuvent pas rencontrer le même public.

Alors, deuxième comparaison, les chiffres d'entrée en salle d'un autre documentaire sur un objet très spécifique : Radio France.

"La maison de la radio", de Nicolas Philibert, sorti le 3 avril, a attiré plus de 89.000 personnes dans les salles obscures, les cinq premières semaines de son exploitation, selon CBO Box Office.

Et selon le graphique que s'est procuré le Lab, la courbe est également à la baisse, mais pas dans les mêmes proportions que celle du "Pouvoir". 35.961 spectateurs la première semaine. 10.001 la quatrième.

 

Voici la bande annonce de ce film :

Un film qui permet de découvrir un autre visage du chef de l'État et dont une autre version sera proposée aux téléspectateurs de Canal Plus, cet été.

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