Le PS rode ses éléments de langage à dégainer après la défaite annoncée des départementales

Publié à 16h50, le 04 mars 2015 , Modifié à 22h26, le 04 mars 2015

Le PS rode ses éléments de langage à dégainer après la défaite annoncée des départementales
Manuel Valls vient de voir son projet de soirée blanche Eddy Barclay accepté © XAVIER LEOTY / AFP

ÉLÉMENTS DE LANGAGE - Tout le monde, au Parti socialiste, ne partage pas l'optimisme débordant de François Hollande. "On n'est jamais content ! Même quand on gagne, on prévoit déjà de perdre les élections !", se lamentait le chef de l'État après la législative partielle du Doubs remportée par le PS Frédéric Barbier, rapporte le Canard Enchaîné ce mercredi 4 mars.

C'est que le président n'a pas tout à fait tort. À part lui, les cadors de la majorité sont un brin pessimistes.

Alors que se profilent les élections départementales, Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis, Bruno Le Roux, Didier Guillaume et le président des Radicaux de gauche Jean-Michel Baylet  se sont réunis le 24 février à Matignon, dévoile le Canard. Objectif : préparer la déroute annoncée.

Et là, chez le Premier ministre, ils ont établi des éléments de langage à sortir après les résultats en fonction du nombre de départements gardés par le PS, précise l'hebdomadaire. Ces éléments de langage sont extrêmement précis :

-          Si le PS garde 35 départements ou plus sur 50 en métropole : "une bonne résistance"

-          Si le PS garde entre 20 et 35 départements : "une défaite logique"

-          Si le PS garde moins de 20 départements : "c'est très mauvais"

Pas sûr que ces préparations langagières soient de nature à rassurer les forces socialistes, déjà en plein spleen alors que les élections n'ont lieu que dans quelques semaines. Mais au moins, les pompiers PS chargés d'éteindre le feu dès l'annonce des premiers résultats des départementales sont parés.

Du rab sur le Lab

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