Le quasi-soutien de Philippe de Villiers à Marine Le Pen pour la présidentielle

Publié à 20h44, le 27 mars 2017 , Modifié à 20h49, le 27 mars 2017

Le quasi-soutien de Philippe de Villiers à Marine Le Pen pour la présidentielle
Philippe de Villiers et Marine Le Pen © Montage Le Lab via AFP

BRÈVE DE CAMPAGNE - Philippe de Villiers est à deux doigts d'annoncer son soutien à Marine Le Pen. Mais pas encore. Pas tout à fait. Sur Twitter lundi 27 mars, l'ancien candidat à la présidentielle a démenti les informations de RTL selon lesquelles il avait finalement décidé de ne pas soutenir la présidente du FN, assortissant son message d'un hashtag "Marine 2017" qui ne laisse pas place au doute. 

Contacté par Le Lab pour savoir s'il s'agissait d'un soutien officiel, l'ancien secrétaire d'État de Jacques Chirac et figure de l’ultra-droite catholique et souverainiste n'a pas donné suite. Évoquant le "non définitif" de Philippe de Villiers à Marine Le Pen, RTL citait pourtant nommément... Philippe de Villiers, affirmant : "L'ancien candidat à la présidentielle du Mouvement pour la France l'a confirmé à RTL." Allez comprendre...

Mais pour lui qui a déjà vanté la "carrure présidentielle" de la candidate d'extrême droite, la chose semble tout de même bien engagée. Auprès du Figaro ce lundi, il explique qu'il "n'a pas l'habitude de faire des allers-retours" et ajoute : "Aujourd'hui, il y a un danger mortel pour notre pays, gravement menacé, tant du point de vue de son identité, que de sa souveraineté." Un discours qui semble le diriger vers Marine Le Pen, dont il vante la récente rencontre avec Vladimir Poutine à Moscou : "Ils appartiennent tous les deux à un monde nouveau. Ce n'est pas celui de Fillon et de Macron, européiste et mondialiste." Cela ne laisse que peu d'autres choix.

Mais bon, ce n'est pas encore un soutien clair, net et définitif. Et si Philippe de Villiers n'était pas présent ce lundi au meeting de Marine Le Pen aux Sables-d'Olonne, dans le département de Vendée dont il fut le président, c'est simplement pour un problème d'agenda et parce que la présidente du FN ne lui avait pas demandé. "Si je devais participer un jour à l'un des ces meetings, cela aurait probablement une autre ampleur et une autre allure", précise-t-il, comme pour dire que cela finira bien par arriver. 

Quant à Marine Le Pen, elle a bien évidemment profité d'être sur les terres du créateur du Mouvement pour la France pour lui rendre un "hommage" appuyé :

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