Le vice-président du groupe UMP au Conseil de Paris rallie Anne Hidalgo

Publié à 17h29, le 08 janvier 2014 , Modifié à 17h41, le 08 janvier 2014

Le vice-président du groupe UMP au Conseil de Paris rallie Anne Hidalgo
Montage Maxppp.

L'actuel vice-président du groupe UMP au Conseil de Paris votera Anne Hidalgo en mars prochain. Thierry Coudert l'annonce dans une interview qu'il accorde au Monde. Etonnant ? Pas tant que ça.

Favorable au mariage et à l'adoption gay et au vote des immigrés, Thierry Coudert avait même voté le budget présenté par les socialistes en décembre 2012 . Le vice-président du groupe n'avait même pas réclamé à l'UMP de place sur les listes de son arrondissement d'élection, le 17e.

"

Aujourd’'hui, je constate que cette campagne [de NKM, NDLR] présente un caractère un peu loufoque, qui ne contribue pas à la clarté du débat municipal et démocratique. [...]

NKM n’'est moderne que dans la forme, elle a repris les vieux poncifs de la droite traditionnelle. Et elle fait une campagne de 'looks', pas de débats d’'idées, ce qui donne libre cours aux batailles d’'egos.

"

Thierry Coudert se lance, dans la même interview, dans un plaidoyer pro-Hidalgo, qu'il a cotoyée durant ses années d'élection au Conseil de Paris :

"

La seule qui apporte à la fois un bilan, une vision de l’'avenir, et une crédibilité dans la fonction de maire, c’'est Anne Hidalgo.

"

Ce ralliment est-il la suite de tractations avec l'équipe de campagne de la candidate PS ? Non, assure son directeur de campagne Rémi Féraud, au Lab :

"

Il n'y a pas eu de négociation, ni de poste, ni rien. A ma connaissance, il ne sera pas sur la liste du 17e.

"

Une information confirmée par l'intéressé sur Twitter . Rémi Féraud, qui se réjouit sagement de cette annonce, préfère y voir le signe d'un rejet de la candidature de NKM :

"

Ça montre qu'une partie de la droite parisienne ne soutient pas NKM pour des raisons de fond. Ses arguments correspondent en partie  à ceux de Jean-François Martins.

"

Jean-François Martins, seul élu Modem de la capitale, avait lui aussi rallié Anne Hidalgo contre l'avis de son parti . Un positionnement lui valant un an de suspension du Modem.

Du rab sur le Lab

PlusPlus