L'échange de petites blagues entre Brice Hortefeux et Edouard Philippe lors des réunions sur la primaire UMP

Publié à 16h05, le 07 avril 2015 , Modifié à 16h25, le 07 avril 2015

L'échange de petites blagues entre Brice Hortefeux et Edouard Philippe lors des réunions sur la primaire UMP
Tout compte fait, Brice Hortefeux a passé un bon moment en organisant cette primaire. © MARTIN BUREAU / AFP

Avant de voir ses règles fixées dans une charte, la primaire de l'UMP pour l'élection présidentielle de 2017 a été le sujet de longues négociations entre les états majors des candidats déclarés. Le Monde en rapporte quelques scènes, mardi 7 avril, dans un portrait consacré à Thierry Solère, le "M. Primaire" de l'UMP.

Le quotidien raconte les réunions - un vingtaine au total - qui se sont tenues pendant trois mois entre les conseillers des différents candidats. Sont présents les proches de tous ceux qui ambitionnent de concourir à la primaire, et notamment le bras droit de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux. Le tout - et c'est peut être la surprise -  dans un climat "le plus souvent apaisé et parfois dans une ambiance détendue".

C'est d'ailleurs un échange amusé entre le proche de Nicolas Sarkozy et le conseiller d'Alain Juppé, Edouard Philippe qui résume le mieux l'ambiance qui animait ses rendez-vous hebdomadaires. Lors de la toute première réunion animée par Thierry Solère, Brice Hortefeux a blagué sur son candidat idéal, s'attirant une réponse humoristique du maire du Havre. Voilà ce qu'ils se sont dit :

- Brice Hortefeux : Ma seule exigence est que le candidat choisi ait pour initiale N.S. 



- Edouard Philippe : La mienne est qu’il soit le meilleur d’entre nous.

Le "meilleur d'entre nous", une référence au célèbre compliment adressé par Jacques Chirac à Alain Juppé, en pleine campagne pour l'élection présidentielle de 1995. 

Ce climat apaisé entre les organisateurs de la primaire était déjà évoqué par Paris Match en février. L'hebdomadaire rapportait que malgré les relations compliquées qu'avaient pu entretenir les sarkozystes avec Edouard Philippe - et même Thierry Solère, un temps radié de l'UMP - Brice Hortefeux passait "de bons moments avec ses futurs rivaux". Une entente cordiale qui avait provoqué, toujours selon Paris Match, la "stupéfaction" de Nicolas Sarkozy, lui même. 

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