Leonarda : François Hollande sous le feu des critiques de gauche et de droite

Publié à 14h30, le 19 octobre 2013 , Modifié à 14h37, le 19 octobre 2013

Leonarda : François Hollande sous le feu des critiques de gauche et de droite

La jeune Leonarda doit-elle choisir entre la France et sa famille ? C'est la question que soulève la décision de François Hollande.

En prenant la parole à la télévision pour dire que Leonarda pouvait revenir poursuivre sa scolarité en France si elle en faisait la demande, excluant en même temps le retour de sa famille, le président de la République a aussitôt provoqué un tollé. Et les critiques émanent tant de la droite que de la gauche.

Alors que séparer une famille est contraire à la convention européenne des droits de l’homme, la sénatrice EELV Esther Benbassa a ainsi parlé de "solution machiavélique" de François Hollande.

Et de poursuivre, raillant les incohérences d’une telle décision :

Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé, le président de l’UMP, parle quant à lui de "viol de la loi" et "d’humiliation" de François Hollande :

Pour le député UMP et maire de Nice, Christian Estrosi, proposer à Leonarda  de revenir en France est "ridicule" :

Mais à gauche aussi, et surtout à la gauche du PS, le verdict délivré par le chef de l’Etat gêne. Et pousse certains à s’interroger.

Alexis Corbière, proche de Jean-Luc Mélenchon et vice-président du Parti de gauche, tweete son indignation sur "la folle" décision de François Hollande.

Dans la foulée de ces tweets énervés, le Parti de gauche a dénoncé "une cruauté abjecte" dans la décision de François Hollande d'autoriser Leonarda à revenir en France, mais sans sa famille.

Ainsi Danielle Simonnet, secrétaire nationale du Parti de gauche qui avait demandé la démission de Manuel Valls après l'expulsion de France de la collégienne kosovare, déclare, dans un communiqué :

La jeune collégienne est sommée par le Président de la République de choisir entre vivre en famille (5 frères et sœurs et ses parents) ou revenir seule en France poursuivre ses études. C'est d'une cruauté abjecte.

Nadine Morano, elle, pointe la divergence entre la solution envisage par François Hollande et la prise de parole de Valérie Trierweiler, sur le sujet.

 

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