Les confidences de François Hollande à onze grands patrons franco-allemands

Publié à 16h02, le 28 juin 2012 , Modifié à 16h45, le 28 juin 2012

Les confidences de François Hollande à onze grands patrons franco-allemands
François Hollande à l'Elysée (photo Reuters)

METHODE– "C’était presque comme dans une entreprise" : lundi 11 juin, François Hollande a reçu à déjeuner onze grands patrons français et allemands, qui racontent leur surprise d'avoir rencontré un président se comporter comme un "patron" avec ses "collaborateurs".

  1. "Cela n’a rien à voir avec Sarkozy !"

    Sur lemonde.fr

    Un déjeuner avec (au moins) onze grands patrons français et allemands, au cours duquel le président "écoute et prend des notes", voire "n’hésite pas à se faire préciser tel ou tel point".

    Ca c’est passé à l’Elysée le lundi 11 juin, révèle Le Monde dans son édition du 29 juin, entre un point presse tenu aux côtés de Mahamadou Issoufou, le président du Niger, et un autre avec Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République.

    Selon le quotidien, la liste des participants était la suivante : 

    Côté allemand :

    Gerhard Cromme, président des conseils de surveillance de Siemens et de Thyssen-Krupp,

    Peter Löscher (Siemens),

    Paul Achleintner (Deutsche Bank),

    Johannes Teussen (E.ON)

    Hans Peter Keitel (président du Medef allemand)

    Côté français :

    Jean-Louis Beffa (ancien patron de Saint-Gobain),

    Pierre-André de Chalendar (actuel patron de Saint-Gobain),

    Gérard Mestrallet (GDF Suez),

    Jean-Pascal Tricoire (Schneider),

    Thierry Breton (Atos)

    Henri de Castries (Axa).

    Au menu ?

    Des échanges de vues sur l’actualité de la relation franco-allemande, l’énoncé de quelques convictions au sujet du sauvetage de l’euro. 

    Mais le plus savoureux est moins dans le fond que dans la forme, relate Le Monde.

    Et notamment le récit, livré par plusieurs participants de "la méthode de travail" de François Hollande :

    Un premier :

    C’était presque comme dans une entreprise,

    le patron arrive, pose le problème, fait parler ses collaborateurs et fait une synthèse.

    Un autre, pas très habitué à cela :

    Nous sommes face à un président qui écoute et prend des notes.

    Un dernier :

    "Et qui n’hésite pas à se faire préciser tel ou tel point !"

    Ce qui fait évidemment naître des comparaisons dans l'esprit de certains participants, qui avaient pratiqué, eux, le "style Sarkozy" :  

    Cela n’a rien à voir !

    Sarkozy […] intervenait avec comme seul souci de convaincre ses interlocuteurs.

Du rab sur le Lab

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