Les cost-killers de l’UMP entrent en action

Publié à 14h00, le 16 juillet 2012 , Modifié à 14h11, le 16 juillet 2012

Les cost-killers de l’UMP entrent en action
Devant le siège de l'UMP, à Paris (photo MaxPPP)

"Une ambiance aussi morose que la météo" : voilà comment Le Figaro décrit, ce lundi 16 juillet, l’atmosphère qui règne au QG de l’UMP, en égrénant la liste des mesures d’économies engagées par le parti. 

  1. Le trésorier du parti peste contre les factures de téléphone de certains anciens ministres

    Sur lefigaro.fr

    Diminution drastique de la masse salariale,

    Révision à la baisse des factures de téléphone et des notes de frais,

    Organisation d’un vote physique plutôt qu’électronique,

    Diminution des dotations versées par l’UMP aux "clubs" et  "mouvements",

    Voire une éventuelle augmentation de la cotisation des adhérents.

    Le Figaro égrène, ce lundi 16 juin, la liste des mesures d’économies engagées par l’UMP. 

    Côté rentrées d’argent, la situation est très contrainte, comme le décrit le quotidien :

    "Le montant du financement public de l'UMP […] devrait tomber à 23 millions pour les cinq années à venir en raison des mauvais résultats aux élections et de la pénalité pour non-respect de la parité aux législatives, où le parti de la droite républicaine a présenté moins de 26 % de candidates".

    Les conséquences sont multiples.

    D’abord, le parti va sérieusement réduire sa masse salariale :

    "Le nombre de permanents au siège est réduit d'un tiers: de 145 équivalents temps plein, l'UMP devrait rapidement passer à moins de 100."

    Mais, relate Le Figaro, citant une source anonyme, cela se fera "sans licenciement" : 

    Les CDD ne seront pas renouvelés, pas plus que les stagiaires.

    Le Figaro fait également un lien entre difficultés financières et non-tenue des universités d’été – une mesure officiellement présentée comme politique :

    "Les dernières [universités d’été], à Marseille en septembre 2011, avaient coûté entre 3 et 4 millions d'euros."

    Autre solution retenue pour rogner sur les coûts ? Les modalités du scrutin qui aura lieu en novembre et permettra de désigner le nouveau patron du parti

    "L'UMP a décidé d'organiser le vote pour le congrès de novembre avec urnes et bulletins papier plutôt que par vote électronique.

    Économie réalisée: 500.000 euros."

    Le Figaro raconte encore que le trésorier du parti, Dominique Dord, souhaiterait une plus grande exemplarité des pontes du parti : 

    Il "peste contre les factures de téléphone de certains anciens ministres, ou les notes de frais présentées."

    Le trésorier du parti a également rédigé deux notes à la direction du parti révèle le quotidien, qui formulent deux préconisations de long terme :

    "Une augmentation de la cotisation des adhérents […] 

    Ou la révision des dotations que l'UMP verse à des clubs et mouvements." 

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