Les discrètes piques de Fleur Pellerin à Arnaud Montebourg dans le New York Times

Publié à 17h32, le 17 janvier 2013 , Modifié à 17h36, le 17 janvier 2013

Les discrètes piques de Fleur Pellerin à Arnaud Montebourg dans le New York Times
Fleur Pellerin et Arnaud Montebourg, en juillet 2012 (photo MaxPPP)

Ce sont quelques lignes et citations attribuées directement à la ministre déléguée à l'économie numérique, au détour d'un dithyrambique article du New York Times consacrant Fleur Pellerin nouvelle "vice-ministre des Finances" et représentante du "chic" dans "un gouvernement sinon bien terne" (sic).

Fleur Pellerin, donc, y raconte son déplacement sur la côte est des Etats-Unis, à la fin du mois d'octobre, dans le cadre du lancement d'une campagne de promotion de l'Agence française pour les investissements internationaux, intitulée Say oui to France.

Et, plus précisément, les réactions de ses interlocuteurs, acteurs numériques américains, aux débats liés à la fermeture du site Arcelor Mittal de Florange.

Fleur Pellerin confie ainsi au New York Times que :

C’était un peu délicat d’expliquer ce qu’il se passait en France.

 Et elle ajoute : 

Le gouvernement est divers.

Vous pouvez avoir des sensibilités différentes dans un gouvernement.

 Le quotidien américain est absolument formel dans ses sous-titres : 

[Fleur Pellerin] fait ainsi allusion au fait qu’elle a eu des doutes à propos des positions d’Arnaud Montebourg, à un niveau personnel.

Sollicité par Le Lab, le cabinet de la ministre assure qu’il ne s’agit là que d’une "interprétation" du quotidien américain, s’agaçant même de précédents articles qui, à l’image du dossier de Libération consacré à la  Zizanie à Bercy, distillent l’idée d’une plus forte proximité d’idées entre Fleur Pellerin et le très social-démocrate Pierre Moscovici, qu’entre Fleur Pellerin et son ministre de tutelle, le plus remonté Arnaud Montebourg.

Du rab sur le Lab

PlusPlus