Les journalistes de Public Sénat défendent leur indépendance

Publié à 16h39, le 20 septembre 2013 , Modifié à 15h08, le 21 septembre 2013

Les journalistes de Public Sénat défendent leur indépendance
(Public Sénat)

Les journalistes de la chaîne Public Sénat défendent leur bandeau. Alors que des sénateurs s'étaient offusqués d'un titre au sujet du cumul des mandats; la société des journalistes estime dans un communiqué ce 20 septembre que la rédaction traite les questions sénatoriales avec impartialité. 

La Société des journalistes rappelle qu’au quotidien, la rédaction de Public Sénat traite l’ensemble des débats au Sénat, avec impartialité et dans le souci du pluralisme politique.

La veille, des sénateurs s'étaient indignés d'un titre incrusté à l'antenne, où la chaîne parlait "'des ringards'à l'offensive", au sujet des opposants au non-cumul des mandats.

Cela avait amené la direction de la chaîne à s'excuser. Gilles Leclerc, président de Public Sénat, s'est même invité en plateau pour parler d'une "maladresse" et d'un titre "mal compris". 

Ce bandeau a été diffusé pendant la tranche d'information de 22H00 et reprenait en fait les mots de certains sénateurs, d'où les guillemets, qui avaient eux-mêmes parlés de leurs collègues comme de ringards. Ce qu'explique dans son communiqué la société des journalistes : 

Ce bandeau a provoqué de nombreuses réactions parmi les sénateurs. Un choix éditorial faisant référence à une expression utilisée par certains sénateurs, d’où l’emploi des guillemets.

Et contrairement à ce qu'assurait la directeur de la chaîne, les journalistes indiquent qu'il n'y aura pas de suite à cet événement. 

Malgré ce qui a pu être dit dans certains médias, la direction de Public Sénat nous assure qu’il n’y aura pas de suites au sein de la rédaction. Les journalistes de Public Sénat réaffirment à cette occasion leur indépendance et leur liberté dans le traitement de l’information en respectant, évidemment, le cadre de leur mission.

La veille, le président de la chaîne assurait à Jean-Pierre Bel qu'il n'entendait "pas laisser sans suite ce regrettable incident", qualifié de "maladresse".

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