Les ministres contraints au service minimum

Publié à 08h38, le 01 mars 2012 , Modifié à 08h45, le 01 mars 2012

Les ministres contraints au service minimum
Au premier rang du meeting de Marseille de Nicolas Sarkozy (Reuters).

Service minimum pour les ministres, dans la campagne de Nicolas Sarkozy. Et la consigne vient du chef de l’Etat lui même. Comme le raconte leJDD.fr les ministres ont reçu pour consigne de ne se déplacer en masse pour les meetings du candidats de l’UMP.

  1. Mais où sont les ministres ?

    Sur lejdd.fr

    "

    A Annecy, Marseille, Lille ou encore à Montpellier, peu de ministres ont fait le déplacement pour venir soutenir Nicolas Sarkozy. Neuf seulement pour être précis, sur 33 possibles. 

    "

    Peu mobilisés, les ministres ? En fait, la consigne vient du président-candidat lui-même . Pour l’instant, Nicolas Sarkozy tient des meetings régionaux et seuls les ministres originaires des zones visitées peuvent se déplacer.

    L'équipe de campagne du président de la République évoque une exception : les ministres qui sont également membres de l'équipe dirigeante de l'UMP peuvent aussi venir. Le but serait de se “démultiplier sur le territoire”. 

  2. Service minimum assuré

    Sur rtl.fr

    Interviewé vendredi matin sur RTL par Jean-Michel Aphatie , François Fillon accuse à son tour le candidat socialiste, François Hollande, de mentir et l'a décrit comme "un conservateur" et comme le "défenseur des acquis", soutenant ainsi Nicolas Sarkozy.

    Cependant, il semblerait bien que François Fillon assure le service minimum... Interrogé sur la campagne de Nicolas Sarkozy, le Premier ministre assure qu'il ne s'occuperait pas, contrairement à 2007, du programme.  "Aujourd'hui, il faut trouver des gens qui, comment dirais-je, ont un esprit plus libre que moi qui viens de gouverner pendant cinq ans pour faire un projet", explique le chef du gouvernement.

    "La seule chose que je dis au président de la République, et à chaque fois que j 'en ai l'occasion, c'est que la question du retour à l'équilibre des finances publiques, n'est pas une question technique, c'est une question fondamentale qui, d'une certaine manière, entraîne tout le reste", souligne François Fillon. Avec le chef de l'Etat, "on a des débats ensemble", ajoute-t-il. Mais "on est différent et chacun l'avait remarqué."

Du rab sur le Lab

PlusPlus