Les politiques divisés sur le devenir du fort de Brégançon

Publié à 10h48, le 10 août 2013 , Modifié à 10h48, le 10 août 2013

Les politiques divisés sur le devenir du fort de Brégançon
Nicolas Sarkozy arrive au fort de Brégançon, en 2011. (Maxppp)

Résidence de vacances – ou de "repos" - des chefs de l’Etat, le fort de Brégançon n’a jamais eu la côte parmi les heureux élus de l’Elysée, de Charles de Gaulle à Nicolas Sarkozy. Et il coûte 230 000 euros par an en entretien, selon la Cour des comptes.

Après l’Opinion, dans un édito, puis Var-Matin le 3 août , c’est au tour du Parisien de soulever la question de la vente de cette résidence des présidents depuis 1968. Et sur ce point, les avis politiques divergent.

Selon le Parisien de ce samedi 10 août, François Hollande "ne souhaite pas se débarrasser de cette pépite du patrimoine national". Le chef de l’Etat privilégierait l'idée d’ouvrir le fort au public pour en faire "une sorte de musée de la Ve République".

A l’Elysée, toujours selon le quotidien, on envisage également de transformer le fort en "lieu de résidence pour les chefs d’Etats étrangers". Une hypothèsé plus coûteuse.

Ian Brossat, président du groupe communiste au Conseil de Paris, penche plutôt pour en faire une colonie de vacances. Ainsi écrit-il sur Twitter :

Interrogé par le Parisien, le depute UDI Charles de Courson plaide pour "le vendre à une chaîne hotelière" tandis que le député apparenté socialiste de l’Aisne, René Dosière – grand pourfendeur des dépenses publiques exagérées – ne juge pas nécessaire de "mettre en vente les bijoux de famille".

 

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