L’ONG de Ségolène Royal s’appellera "Désirs d’avenir pour la planète"

Publié à 14h27, le 10 décembre 2017 , Modifié à 14h50, le 10 décembre 2017

L’ONG de Ségolène Royal s’appellera "Désirs d’avenir pour la planète"
© AFP

BREF  Lors de son départ du gouvernement, Ségolène Royal regorgeait de projets. Certes, elle n’avait pas été sollicitée par Emmanuel Macron pour rester aux responsabilités . Mais, avant d’être nommée ambassadrice des pôles, elle avait exprimé tout plein souhaits : créer son entreprise, devenir chroniqueuse politique et créer son ONG écologique. Eh bien le troisième vœu va bientôt se concrétiser.

Ce dimanche 10 décembre, lors de Dimanche en politique (France 3), l’ancienne ministre de l’Environnement annonce que cette ONG sera lancée vendredi 15 et s’appellera… Désirs d’avenir pour la planète :

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Quand j’ai quitté le gouvernement, je me suis demandée comment j’allais pouvoir continuer et répondre à toutes les sollicitations, aux amis qui m’entourent et qui me disaient de continuer cette action climatique. [...] Ca va être finalisé à la fin de l’année, le 15 décembre. On va faire une assemblée générale et je vais créer cette ONG qui va s’appeler 'Désirs d’avenir pour la planète'

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Un nom qui n’est évidemment pas sans rappeler son association Désirs d’avenir, fondée en 2005 en vue de la campagne présidentielle de 2007. Neuf ans plus tard, Ségolène Royal avait accepté de partager les fichiers d’adhérents avec Emmanuel Macron qui venait de lancer son mouvement En Marche !.

Peut-on voir dans cela une façon de revenir dans le débat politique ? "Aujourd’hui, mon parti c’est la planète", assène-t-elle, démentant au passage la rumeur sur son intention de briguer la mairie de Paris en 2020 "qui ne correspond pas du tout à la réalité".



[BONUS TRACK]

Jean-Marc Ayrault affirme que "passer outre le référendum" favorable à la construction de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes serait "un déni de démocratie", dans une interview au Journal du Dimanche du 10 décembre. Alors que le gouvernement doit prendre d'ici la fin de l'année une décision au sujet de cet aéroport controversé, prévu près de Nantes, l'ancien Premier ministre affirme que si cette décision était de ne pas le construire, "cela voudrait dire que l'État de droit n'a pas prévalu".

Une prise de position qu'a moquée Ségolène Royal :

 

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Jean-Marc Ayrault s’est bien gardé d’évacuer le site de Notre-Dame-des-Landes, donc il faut aussi qu’il soit cohérent avec lui-même. C’est bien de donner des leçons, mais quand il était aux responsabilités, quand il était Premier ministre, il n’a pas procédé au lancement des travaux. Donc la décision politique dans ce domaine-là est extrêmement délicate, difficile, il faut qu’elle soit bien pesée. Peut-être que le rapport donnera un éclairage consensuel, même si on voit bien que le consensus est difficile. Il faut pas non plus d'exploitation politicienne ou des 'J’avais dit ça avant donc je veux que ça se fasse comme ça.' Certains se sont enferrés dans des postures dont ils n’arrivent pas à se sortir. Il faut repartir de la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui et prendre des décisions qui soient conformes à l’intérêt général du pays.

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