Louis Aliot se plaint du traitement médiatique que le site FdeSouche fait du FN

Publié à 11h38, le 02 avril 2017 , Modifié à 11h42, le 02 avril 2017

Louis Aliot se plaint du traitement médiatique que le site FdeSouche fait du FN
Louis Aliot © ERIC CABANIS / AFP

Du côté de l'extrême droite, on se sent un peu seul niveau information. La faute à ces salauds de médias qui ne font rien qu'à dire du mal du Front national… Heureusement, le parti présidé par Marine Le Pen peut compter sur les internets et des sites qui lui sont chers comme FdeSouche. Eh bien même pas.

Cité par Le Monde samedi 1er avril, Louis Aliot déplore le traitement médiatique que le site d'extrême droite fait du FN. Le vice-président du parti, également compagnon de Marine Le Pen, lance :

"

FdeSouche passe son temps à dire du mal de nous.

 

"

Mais le n°2 du FN n'est pas le seul à penser ainsi. Un cadre, cité de manière anonyme par Le Monde, fait le même constat. "FdeSouche et Minute [hebdo d'extrême droite, NDLR] n’ont pas la même audience, mais ils sont aussi nuisibles", dit-on.

Nuisible, cela dépend de quel point de vue on se place. Certes, FdeSouche, qui agrège des articles venus de différents médias sur l'insécurité, l'immigration et l'identité, n'est pas toujours raccord avec les idées portées par Marine Le Pen. Le site - comme son créateur Pierre Sautarel - est d'une manière générale plus radical que la ligne officielle du parti sur les thématiques identitaires. Mais il contribue largement à la diffusion des thèses frontistes, notamment en matière d'immigration.

Si Marine Le Pen s'agace parfois des critiques formulées par FdeSouche, les cadres du parti le soutiennent sans hésitation lorsque celui-ci est menacé. En juillet 2015,  de nombreux élus FN avaient apporté leur soutien à Pierre Sautarel, qui avait fait l'objet d'une perquisition policière.

Dans leur livre La Fachosphère , les journalistes Dominique Albertini et David Doucet parlent notamment de FdeSouche et de Pierre Sautarel. Ils racontent comment ce dernier est passé par le FN et le Mouvement national républicain de Bruno Mégret durant sa jeunesse avant de s'en éloigner. 

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