L'UMP prépare un "social wall" pas très interactif pour son congrès du 30 mai

Publié à 11h15, le 26 mai 2015 , Modifié à 11h26, le 26 mai 2015

L'UMP prépare un "social wall" pas très interactif pour son congrès du 30 mai
Le "social wall" de l'UMP, troublé par l'afflux de trop nombreux messages / © KENZO TRIBOUILLARD / AFP

INTERACTIF - L'UMP cherche à se moderniser. Si le couac le jour du lancement de son application "Direct Citoyen" avait fait tache, si le #NSdirect avait donné lieu à des réponses insolites et si Périscope ne semble pas encore hyper utilisé dans le parti, l'UMP ne semble pas désespérer dans sa quête d’interactivité avec ses électeurs. D'ailleurs, le congrès prévu le 30 mai devrait être l'occasion de tester de nouveaux outils.

Comme le révèlent Le Parisien et Le Figaro dans leur édition du 26 mai, le parti de la rue de Vaugirard devrait avoir recours à un "social wall" pour la réunion destinée à valider le nom "Les Républicains" (sauf si la justice en décide autrement). Un mur social donc où devraient être affichés des messages des adhérents du parti diffusés sur les réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook.

Sauf que les messages ont été largement filtrés comme l'écrit Le Parisien :

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Il n'y aura pas d'échange avec la salle, mais un "social wall" affichera une sélection des réponses de militants aux sollicitations dont l'UMP les a bombardés ces dernières semaines via les réseaux sociaux. C'est ce que les organisateurs appellent "la dimension interactive".

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Pas de messages en direct donc, ni de réactions aux discours prononcés. Une interactivité *légèrement* survendue donc. 

#Top chrono

Si vous aviez l'intention de monter à la tribune pour une intervention face aux militants, sachez qu'il vous faudra être bref. Toujours selon le Parisien, près de 60 discours sont prévus pour la journée dont certains ne devraient pas dépasser les 3 minutes. "L'obsession de Sarkozy, ce n'est pas de se mettre en scène, c'est de jouer collectif" insiste même son entourage, quitte à rajouter une couche sur le côté rassembleur du président de l'UMP.

En privé cependant, cité par le quotidien, Nicolas Sarkozy ironise :

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J'ai recensé près de 370 demandes de prise de parole. Je leur ai dit que, s'ils voulaient s'exprimer avant moi, je pouvais aussi parler au moment du déjeuner quand les gens achètent leur sandwich !

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Si des food trucks seront effectivement présents devant la salle, Nicolas Sarkozy semble avoir oublié le petit conseil de Daniel Fasquelle aux militants : ramener ses propres sandwichs. Après tout, autour d'un casse-croûte, l'interactivité est toujours de mise.

 

 

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