Malgré 14 voix contre, LR adopte son projet pour 2017

Publié à 15h01, le 02 juillet 2016 , Modifié à 15h28, le 02 juillet 2016

Malgré 14 voix contre, LR adopte son projet pour 2017
Les conseillers nationaux de Les Républicains, samedi 2 juillet © Capture d'écran via LR

Samedi 2 juillet, Les Républicains réunis en Conseil national, porte de Versailles à Paris, ont adopté le "projet présidentiel" du parti pour 2017. 14 voix contre se sont exprimées dans ce raz-de-marée à mains levées (environ un millier de "pour"), selon le décompte effectué par Luc Chatel, président du Conseil national, à la tribune. Une belle victoire pour Nicolas Sarkozy donc, qui voit là concrétisée par les militants sa stratégie depuis son retour aux affaires. Il s'agissait de la dernière véritable étape de son parcours avant sa déclaration officielle de candidature à la primaire.

Le vote est intervenu après une journée de discours de tous les cadres du parti (à l'exception de certains comme Alain Juppé , François Fillon ou Nathalie Kosciusko-Morizet) et de questions des conseillers nationaux présents dans l'assistance. Mis au voix, le projet bâti par Nicolas Sarkozy et un parti à sa main a donc tout de même réuni 14 voix contre lui. Lorsque ces mains isolées ont brandi leurs cartons rouges pour dire "non", quelques sifflets se sont fait entendre. Luc Chatel est alors intervenu pour les faire cesser, vantant "un parti moderne" dans lequel chacun peut "débattre" et voter selon sa conscience.

Mais enfin, les opposants à ce corpus idéologiques étaient bien cornerisés. DéjàHervé Mariton, exprimant dans la matinéeson opposition au projet , avait essuyé les mêmes brèves huées. Parmi les autres candidats à la primaire, Jean-François Copé n'a pas franchement évoqué ce projet cher à Nicolas Sarkozy, mais uniquement ses propositions. Tout comme Michèle Alliot-Marie, candidate pas déclarée, qui a livré un plaidoyer pour un vrai gaullisme et contre la "course au libéralisme".

Hormis les interventions de Nicolas Sarkozy, ce sont les prises de parole de Nadine Morano, Éric Ciotti et Laurent Wauquiez, soit la frange de la droite du parti, qui ont recueilli le plus d'applaudissements des militants. 

Du rab sur le Lab

PlusPlus